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“Lebanon Today” Between Weapons and Sovereignty: The Moment of Truth Approaches

In a step aimed at improving Lebanon’s image and reinforcing state sovereignty over its territory, the process of removing party flags, images, and slogans from the streets of Beirut and the airport road has begun. This initiative follows instructions from Interior Minister Ahmad Al-Hajjar and Beirut Governor Marwan Abboud, and coincides with a conference held on Wednesday attended by Prime Minister Nawaf Salam, during which the discussion focused on the renovation of the airport road.

It is worth noting that the airport road plays a crucial role in attracting attention from donor countries and is seen as a sign of the state’s seriousness in achieving a new dynamic in governance, particularly in the aftermath of recent riots in the area. The removal campaign aims to clean public spaces and restore the image of the Lebanese state, especially in light of preparations for a promising tourist season.

This campaign comes at a time of increasing tensions between President Joseph Aoun and “the Party,” particularly concerning the Party’s weapons , now the subject of bilateral dialogue. President Aoun has emphasized the need to collect all weapons, while the Party faces both internal and external pressure. In this context, Aoun’s remarks on integrating “the Party” into the Lebanese army stirred reactions from Baghdad, especially in reference to his statement that Lebanon will not replicate the experience of the Iraqi “Popular Mobilization Forces.”

Meanwhile, Qatar, according to statements by Emir Tamim bin Hamad, is seeking to support Lebanon in various sectors and has expressed readiness to assist in cooperation with the Lebanese government amid ongoing political and security developments.

Interior Minister Ahmad Al-Hajjar told Asharq Al-Awsat that the removal campaign is part of a comprehensive government plan to improve Lebanon’s image in the eyes of visitors, Lebanese, Arab, and foreign, and to revitalize tourism. He also stressed that the President has committed to asserting state authority over all its territory, which includes not just monopolizing arms under legitimate authority, but also ensuring decent living conditions and enhancing the image of the capital and other major cities.

Beirut Governor Judge Marwan Abboud told Asharq Al-Awsat that the political parties, including “the Party” and the Amal Movement, have expressed understanding toward these measures, and that the concerned agencies have begun implementing the campaign along the airport road. He stated: “There is a decision that the airport, its road, and the capital should reflect the image of the Lebanese state and the new era. The airport road must be safe and under the custody of the state and its legitimate institutions.”

Elsewhere, An-Nahar reported that Emir Tamim bin Hamad reaffirmed the historic ties between Qatar and Lebanon, noting that there are opportunities for stability that must be seized for the benefit of the Lebanese people. He expressed Qatar’s willingness to provide support across multiple sectors, including growing aid to the Lebanese Armed Forces and a firm decision to dismantle the military wing of the “H” movement in Lebanon — especially after intelligence emerged about members of the group operating in Lebanon and preparing security operations recently uncovered by Jordan.

Separately, security sources told Nidaa Al-Watan that members of a cell recently arrested by Jordanian authorities for planning acts of sabotage had received military training in a Palestinian camp in Beirut under the supervision of elements from the “H” movement. Government sources confirmed that this case is now the subject of coordination between the justice ministries of Lebanon and Jordan to exchange information on the investigations and training sites. Political and security sources also confirmed that Lebanon has decided to end the military presence of the “H” movement, especially in the south, by confiscating weapons and restricting armed movements, stressing that no foreign-armed presence will be tolerated on Lebanese soil from now on.


« Le Liban aujourd’hui » entre armes et souveraineté : le moment de vérité approche

Dans le but d’améliorer l’image du Liban et de renforcer la souveraineté de l’État sur son territoire, une opération de retrait des drapeaux, images et slogans partisans a été lancée dans les rues de la capitale Beyrouth et le long de la route de l’aéroport. Cette initiative fait suite aux instructions du ministre de l’Intérieur Ahmad Al-Hajjar et du gouverneur de Beyrouth Marwan Abboud, et coïncide avec la conférence tenue mercredi en présence du Premier ministre Nawaf Salam, durant laquelle les discussions ont porté sur la réhabilitation de la route de l’aéroport.

Il convient de noter que cette route joue un rôle central dans l’attention portée par les pays donateurs, étant perçue comme un signe du sérieux de l’État à impulser une nouvelle dynamique de gouvernance, en particulier après les troubles récents dans cette zone. Le retrait des symboles partisans vise à assainir l’espace public et à redonner à l’État libanais une image plus cohérente, notamment dans la perspective d’une saison touristique prometteuse.

Cette campagne intervient alors que les tensions s’intensifient entre le président de la République Joseph Aoun et « le Parti », notamment sur la question des armes du Parti, désormais au centre d’un dialogue bilatéral. Le président Aoun a insisté sur la nécessité de rassembler toutes les armes, tandis que le Parti subit des pressions internes et externes. À ce propos, ses déclarations sur une possible intégration du « Parti » dans l’armée libanaise ont suscité des réactions à Bagdad, Aoun précisant qu’il n’était pas question de reproduire l’expérience des « Forces de mobilisation populaire » irakiennes.

Par ailleurs, le Qatar, selon les propos de son émir Tamim ben Hamad, cherche à soutenir le Liban dans plusieurs domaines et se dit prêt à offrir son aide en coopération avec le gouvernement libanais, à un moment où le pays traverse d’importants développements politiques et sécuritaires.

Le ministre de l’Intérieur Ahmad Al-Hajjar a précisé dans une déclaration à Asharq Al-Awsat que cette opération s’inscrivait dans le cadre d’un plan gouvernemental global visant à améliorer l’image du Liban auprès des visiteurs, libanais, arabes et étrangers, et à relancer le tourisme. Il a également souligné que le président de la République s’était engagé à affirmer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, non seulement par le monopole des armes par l’autorité légitime, mais aussi en assurant les conditions de vie et en revalorisant l’image de la capitale et des grandes villes.

Le gouverneur de Beyrouth, le juge Marwan Abboud, a déclaré à Asharq Al-Awsat que les partis politiques, y compris « le Parti » et le mouvement Amal, avaient exprimé leur compréhension vis-à-vis de ces mesures, et que les services concernés avaient commencé l’opération le long de la route de l’aéroport. Il a affirmé : « Il a été décidé que l’aéroport, sa route, et la capitale soient une vitrine de l’État libanais et de la nouvelle ère. Cette route doit être sûre et placée sous l’autorité de l’État et de ses institutions légitimes. »

Par ailleurs, An-Nahar rapporte que l’émir Tamim ben Hamad a réaffirmé les liens historiques entre le Qatar et le Liban, soulignant qu’il existait des opportunités de stabilité qu’il fallait exploiter dans l’intérêt du peuple libanais. Il a exprimé la volonté de son pays de fournir une aide dans divers domaines, y compris un soutien croissant à l’armée libanaise, et a pris la décision ferme de démanteler la branche armée du mouvement « H » au Liban, notamment après des renseignements révélant l’implication de membres du mouvement dans des préparatifs d’opérations sécuritaires récemment déjouées par la Jordanie.

D’autre part, des sources sécuritaires ont indiqué à Nidaa Al-Watan que les membres d’une cellule récemment arrêtée par les autorités jordaniennes pour des projets de sabotage avaient été formés militairement dans un camp palestinien à Beyrouth, sous la supervision d’éléments du mouvement « H ». Des sources gouvernementales ont confirmé que ce dossier faisait désormais l’objet d’une coordination entre les ministères de la Justice libanais et jordanien pour l’échange d’informations sur les enquêtes et les sites d’entraînement. Des sources politiques et sécuritaires ont également affirmé que le Liban avait pris la décision de mettre fin à la présence armée du mouvement « H », notamment dans le sud du pays, par la confiscation des armes et la limitation des mouvements de miliciens, tout en affirmant qu’aucune présence armée étrangère ne sera désormais tolérée sur le sol libanais.

https://www.lebanese-forces.com/2025/04/17/لبنان-1142

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