Today’s Opinion:
10-4-2025
After the expiration of the rhetoric around normalization, a topic that is not raised externally or internally, of course, in an attempt to divert attention from the issue of illegal arms, and following a test of the consequences and repercussions of launching “unknown-known” rockets from the environment of their launcher, with objectives ranging between sending Iranian messages and proclaiming the so-called “resistance continues,” and after the fall of political rockets through the proposal to turn Lebanon into a single electoral district, aiming to maintain control over the country’s decision-making through numbers instead of weapons, it is now time to play the tune of discord between the “Lebanese Forces” and both the President of the Republic and the Prime Minister.
The method used by the so-called “resistance axis” has become exposed and ineffective. This axis needs to reconsider its tactics, as the orchestra is mobilized around a specific theme, positions and articles flood in, then suddenly everything dies down and the theme disappears in favor of another one, and so on.
In its statement yesterday, the media office of the “Lebanese Forces” highlighted the facts that clearly show that the “Forces” supported the choices of General Joseph Aoun for president and Nawaf Salam for prime minister, while the resistance axis threatened civil war if Aoun were elected or Salam designated. In parallel, we ask: Who truly serves the interest of the presidential term more? Is it the team of weapons that keeps Lebanon as a battleground between Israel and Hezb, deprives the country of aid, and leaves Lebanon seemingly in a perpetual state of vacancy? Or is it the team of the state, with the “Forces” as its spearhead, working to revive financial and economic activity and ensure security and financial stability?
Who truly serves the interest of the presidency more? The team that adopted the presidential oath and insisted on incorporating it into the ministerial statement? Or the team that wants to take the country back to the pre-oath era?
Who serves the interest of the presidency more? The team that wants to sabotage the term by making it manage yet another chapter of a 50-year-old crisis? Or the team that wants history to say that under President Joseph Aoun, Lebanon’s crisis was resolved, and the state regained its shine, role, and effectiveness?
Those betting on their ability to drive a wedge between the President and the Prime Minister on one side and the “Lebanese Forces” on the other are mistaken. Anyone working on this narrative does not want President Aoun’s term to succeed nor for Prime Minister Salam’s government to leave a positive legacy. The entire discourse of the “Forces” is rooted in the presidential oath, the ministerial statement, and Prime Minister Salam’s commitment to asserting state sovereignty in accordance with the constitution. Any divergence lies only in style, which is natural given each party’s role, but at the core, the goals of the President, the Prime Minister, and the “Forces” leader are one and the same: to end Lebanon’s role as a battleground and revive it as a homeland through the establishment, for the first time in over five decades, of a real state that exclusively holds the monopoly over arms.
Point du jour
10-04-2025
Après l’épuisement de la rhétorique autour de la normalisation — un sujet qui n’est désormais plus abordé ni sur la scène extérieure ni intérieure, évidemment dans le but de détourner l’attention de la question des armes illégales — et après un test des conséquences et des répercussions du lancement de roquettes « inconnues-connues » depuis l’environnement de leurs lanceurs, avec des objectifs oscillant entre l’envoi de messages iraniens et la proclamation du soi-disant « la résistance continue », et après l’échec des roquettes politiques par le biais de la proposition de transformer le Liban en une seule circonscription électorale, dans le but de conserver le contrôle de la décision nationale par les chiffres au lieu des armes, il est désormais temps de jouer la carte de la discorde entre les « Forces Libanaises » d’une part, et le Président de la République ainsi que le Premier ministre d’autre part.
La méthode utilisée par ce qu’on appelle « l’axe de la résistance » est désormais dévoilée et inefficace. Cet axe doit repenser ses tactiques, car l’orchestre est mobilisé autour d’un thème donné, les positions et les articles affluent, puis soudainement tout s’estompe et le thème disparaît au profit d’un autre, et ainsi de suite.
Dans son communiqué d’hier, le bureau médiatique des « Forces Libanaises » a mis en évidence les faits qui montrent clairement que les « Forces » ont soutenu les choix du général Joseph Aoun pour la présidence et de Nawaf Salam pour le poste de Premier ministre, tandis que l’axe de la résistance menaçait d’une guerre civile si Aoun était élu ou si Salam était désigné. En parallèle, nous posons la question : qui sert réellement l’intérêt du mandat présidentiel ? Est-ce l’équipe des armes, qui maintient le Liban en tant que champ de bataille entre Israël et le Hezbollah, prive le pays de l’aide internationale et le laisse dans un état de vacance perpétuelle ? Ou est-ce l’équipe de l’État, avec les « Forces » en tête de file, qui œuvre à la relance de l’activité financière et économique et à la garantie de la sécurité et de la stabilité financière ?
Qui sert véritablement l’intérêt de la présidence ? L’équipe qui a adopté le serment présidentiel et a insisté pour l’intégrer dans la déclaration ministérielle ? Ou celle qui souhaite ramener le pays à l’ère d’avant le serment ?
Qui sert le mandat présidentiel ? L’équipe qui veut saboter le mandat en le forçant à gérer un nouveau chapitre d’une crise vieille de cinquante ans ? Ou l’équipe qui souhaite que l’Histoire retienne que sous le président Joseph Aoun, la crise libanaise a été résolue, et que l’État a retrouvé son éclat, son rôle et son efficacité ?
Ceux qui misent sur leur capacité à semer la discorde entre le Président, le Premier ministre et les « Forces Libanaises » se trompent. Quiconque œuvre en ce sens ne souhaite ni la réussite du mandat du président Aoun ni que le gouvernement du Premier ministre Salam laisse un héritage positif. Tout le discours des « Forces » est ancré dans le serment présidentiel, la déclaration ministérielle et l’engagement du Premier ministre Salam à affirmer la souveraineté de l’État conformément à la Constitution. Toute divergence n’est que de style — ce qui est naturel, étant donné le rôle de chaque partie — mais au fond, les objectifs du Président, du Premier ministre et du chef des « Forces » sont identiques : mettre fin au rôle du Liban en tant que champ de bataille et le faire renaître comme une patrie, à travers l’instauration, pour la première fois depuis plus d’un demi-siècle, d’un véritable État détenant exclusivement le monopole des armes.