Spread the love

Despite circulating reports about the Lebanese authorities’ intention to hand over more than 700 Syrian prisoners to Damascus, Lebanese Minister of Justice Adel Nassar denied that any final decision had been made in this regard. Nassar explained in a statement to Nidaa Al-Watan that the ministry had formed a special committee to address the overcrowding crisis in prisons by reviewing prisoners’ files on a case-by-case basis. He confirmed that work is underway to prepare a protocol to resolve this issue, but no decisive decision has been reached yet.

The minister pointed out that the reports claiming 700 Syrian prisoners would be handed over are inaccurate, emphasizing that it is still too early to discuss such a matter. He assured that the ministry is handling the issue with caution and calm, and no official steps will be announced before the necessary studies are completed. Currently, a team of judges is examining various aspects of the case.

In a related context, Syrian Deputy Minister of Justice, Sharif Al-Husseini, revealed that Syrian authorities had prepared a memorandum for the Council of Ministers concerning Syrian prisoners held in Lebanon, following the receipt of a Lebanese memorandum containing a list of 230 Syrian prisoners proposed for extradition. Al-Husseini explained that ongoing discussions are taking place between the two sides to coordinate this step, but no official committee has yet been formed to follow up on the matter, meaning that the decision is still under consideration without any final resolution.

It is worth noting that the number of Syrian prisoners and detainees in Lebanese prisons exceeds 2,100 individuals, including 1,756 held in major prisons and 350 who have received final sentences, while the remaining detainees are still on trial. Additionally, 650 individuals are being held in temporary detention centers.

Among these prisoners are individuals accused of terrorism-related charges and affiliation with jihadist organizations and armed factions. Some have been referred to the military court, including those accused of launching attacks against the Lebanese army in border areas during the Syrian conflict that began in 2011.

The Syrian prisoners’ issue resurfaced recently following political developments in Syria, particularly after the departure of former Syrian President Bashar al-Assad in December 2024 and the transfer of power to the new Syrian administration. These changes have had repercussions in Lebanon, where Roumieh Prison witnessed a hunger strike staged by over 100 Syrian prisoners in February, demanding a review of their legal status in light of the political shifts in Damascus.

Amid ongoing discussions in Lebanon regarding how to engage with the new Syrian administration, the fate of these prisoners remains uncertain, with internal political divisions over how to handle this issue and its impact on the Syrian refugee and detainee situation in Lebanon.

Josiane Hajj Moussa


Malgré les informations circulant sur l’intention des autorités libanaises de remettre plus de 700 prisonniers syriens à Damas, le ministre libanais de la Justice, Adel Nassar, a démenti qu’une décision finale ait été prise à ce sujet. Nassar a expliqué dans une déclaration à Nidaa Al-Watan que le ministère avait formé un comité spécial pour traiter la crise de surpopulation carcérale en examinant les dossiers des détenus individuellement. Il a confirmé que des travaux sont en cours pour préparer un protocole visant à résoudre cette question, mais qu’aucune décision définitive n’a encore été prise.

Le ministre a souligné que les informations concernant la remise de 700 prisonniers syriens sont inexactes, estimant qu’il est encore trop tôt pour discuter d’un tel sujet. Il a assuré que le ministère traite cette question avec prudence et calme, et qu’aucune mesure officielle ne sera annoncée avant l’achèvement des études nécessaires. Actuellement, une équipe de juges examine les différents aspects de cette affaire.

Dans un contexte connexe, le vice-ministre syrien de la Justice, Sharif Al-Husseini, a révélé que les autorités syriennes avaient préparé un mémorandum à l’intention du Conseil des ministres concernant les prisonniers syriens détenus au Liban, après avoir reçu un mémorandum libanais contenant une liste de 230 prisonniers syriens proposés pour l’extradition. Al-Husseini a précisé que des discussions sont en cours entre les deux parties pour coordonner cette démarche, mais qu’aucun comité officiel n’a encore été formé pour suivre le dossier, ce qui signifie que la décision est toujours à l’étude sans qu’aucune conclusion définitive n’ait été arrêtée.

Il convient de noter que le nombre de prisonniers et de détenus syriens dans les prisons libanaises dépasse les 2 100 personnes, dont 1 756 sont détenues dans les principales prisons et 350 ont déjà été condamnées définitivement, tandis que les autres sont toujours en attente de jugement. En outre, 650 personnes sont détenues dans des centres de détention temporaire.

Ces prisonniers comprennent des individus accusés de charges liées au “terrorisme” et à l’appartenance à des organisations djihadistes et à des factions armées. Certains ont été déférés devant le tribunal militaire, y compris des personnes accusées d’avoir mené des attaques contre l’armée libanaise dans les zones frontalières lors du conflit syrien qui a éclaté en 2011.

La question des prisonniers syriens a refait surface récemment après les développements politiques survenus en Syrie, en particulier après le départ de l’ancien président syrien Bachar el-Assad en décembre 2024 et le transfert du pouvoir à la nouvelle administration syrienne. Ces changements ont eu des répercussions au Liban, où la prison de Roumieh a été témoin d’une grève de la faim menée par plus de cent prisonniers syriens en février dernier, exigeant une révision de leur statut juridique à la lumière de ces évolutions politiques.

Alors que les discussions se poursuivent au Liban sur la manière d’interagir avec la nouvelle administration syrienne, le sort de ces prisonniers reste en suspens, dans un climat de divisions politiques internes concernant les moyens de traiter cette question et son impact sur le dossier des réfugiés syriens et des détenus au Liban.

Josiane Hajj Moussa

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *