Headline from “Lebanese Forces” Website:
Saudi Arabia, Lebanon, and the “Taif Agreement” Between Them… Restoring Sovereignty Over the Full 10,452 km²
The joint statement between Saudi Arabia and Lebanon reflects a significant shift in the political and economic relations between the two countries. It carries several politically meaningful messages, demonstrating a desire for Lebanon’s political and economic stability while reaffirming Saudi Arabia’s commitment to supporting Lebanon—provided that Lebanon implements the necessary reforms and reasserts its sovereignty.
Informed sources highlight that the emphasis on “the state’s full sovereignty over all Lebanese territory” and “limiting arms to the Lebanese state” underlines the importance of Lebanon reclaiming complete control over its land. This sends a clear message to non-state armed groups, such as “the Party” (a reference to Hezbollah), reinforcing the call to strengthen the legitimacy of the Lebanese state and weaken any parallel authorities.
Sources told the Lebanese Forces website that the statement’s reference to the full implementation of the Taif Agreement signifies a renewed commitment to the principles that shaped Lebanon after the civil war. The agreement defines the distribution of power among Lebanon’s sects, and reaffirming it underscores the necessity of maintaining political stability and ensuring a balance of power. Additionally, the statement’s emphasis on strengthening the Lebanese Army’s national role reflects Saudi support for the military as the primary guarantor of Lebanon’s security, rather than reliance on illegal armed factions. This bolsters the army’s position as the legitimate force responsible for upholding sovereignty and law.
On the other hand, Tehran once again confirms its direct oversight of “the Party.” The Iranian Supreme Leader’s advisor on international affairs, Ali Akbar Velayati, stated that “the Party” will continue its resistance efforts with strength, claiming that the majority of the Lebanese people support it. However, this raises a fundamental question: Who authorized Velayati to speak on behalf of the Lebanese people? Who told him that the majority of Lebanese support “the Party”?
Anti-Hezbollah sources argue that Velayati’s statement is clear evidence that “the Party” is entirely under Iran’s control, with Tehran directly managing its decisions. This, they claim, constitutes blatant interference in Lebanon’s internal affairs, violating the constitution, international agreements, and the ceasefire that “the Party” itself signed.
The same sources, speaking to the Lebanese Forces website, further question Velayati’s assertions: “Who said the Lebanese people stand with the resistance? The Lebanese people believe that the resistance has devastated Lebanon, and the memory of the last war remains fresh. The resistance has repeatedly acted outside national consensus under Iranian directives, and Velayati’s remarks are completely unacceptable, as they have nothing to do with Lebanon or its people.”
Le titre du site “des Forces Lebanese’s” : L’Arabie saoudite, le Liban et “Taëf” entre eux… Rétablissement de la souveraineté sur l’ensemble des 10 452 km²
Le communiqué conjoint entre l’Arabie saoudite et le Liban reflète un tournant important dans les relations entre les deux pays, tant sur le plan politique qu’économique. Il contient plusieurs messages aux implications politiques majeures et exprime une volonté de stabiliser le Liban sur les plans politique et économique. Il témoigne également de l’engagement de l’Arabie saoudite à soutenir le Liban à cette étape, à condition que ce dernier puisse mettre en œuvre les réformes nécessaires et affirmer son rôle en tant qu’État souverain.
Des sources informées estiment que l’accent mis sur “l’extension de la souveraineté de l’État sur l’ensemble du territoire libanais” et “le monopole des armes par l’État libanais” signifie une insistance sur la nécessité pour le Liban de rétablir son autorité totale sur son territoire. Cela envoie un message clair aux forces armées non affiliées à l’État, comme “le parti”, et renforce l’appel à consacrer la légitimité de l’État tout en affaiblissant toute autorité parallèle.
Les mêmes sources indiquent sur le site des Forces libanaises que “la référence du communiqué à l’application complète de l’accord de Taëf signifie un renouvellement de l’engagement envers les principes fondateurs du Liban d’après-guerre”. Cet accord définit la répartition du pouvoir au Liban entre les différentes confessions. Son affirmation est donc un signal en faveur du renforcement de la stabilité politique au Liban et du maintien de l’équilibre des forces entre les composantes confessionnelles du pays. En outre, la mise en avant du rôle national de l’armée libanaise et son renforcement traduisent le soutien de l’Arabie saoudite à l’armée comme pilier essentiel de la stabilité et de la sécurité du Liban, plutôt que de s’appuyer sur des forces illégales. Cela conforte la position de l’armée libanaise en tant que force légitime centrale pour asseoir l’autorité et protéger la souveraineté.
D’un autre côté, Téhéran réaffirme une fois de plus son contrôle direct sur “le parti”. En effet, le conseiller du guide suprême iranien pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, a déclaré que “le parti” poursuivra son parcours de résistance avec force, car la majorité du peuple libanais le soutient et se tiendra à ses côtés. Mais la question essentielle demeure : qui a donné à Velayati le mandat de parler au nom des Libanais ? Qui lui a dit que la majorité des Libanais soutenait “le parti” ?
Des sources opposées au parti considèrent que les propos de Velayati sont une preuve claire qu’il n’y a plus d’entité indépendante appelée “le parti” et que Téhéran en a pris le contrôle total, supervisant directement ses décisions. Cela constitue une ingérence flagrante dans les affaires intérieures libanaises, une violation de la Constitution, des accords internationaux et de l’accord de cessez-le-feu signé par “le parti”.
Les mêmes sources ajoutent sur le site des Forces libanaises : “Qui a dit que le peuple libanais soutenait la résistance ? Le peuple libanais estime au contraire que cette résistance a détruit le Liban, et la dernière guerre reste gravée dans sa mémoire. Il est clair que la résistance a agi à l’encontre du consensus national sous une directive iranienne. Les propos de Velayati sont totalement rejetés, car ils n’ont rien à voir ni avec le Liban ni avec son peuple.”