Exclusive – Aoun Restores Lebanon’s Foreign Relations, Starting with Saudi Arabia and the Cairo Summit (Amin Al-Qoussaifi)
There is no doubt that the first official foreign visit undertaken by President Joseph Aoun to the Kingdom of Saudi Arabia, where he met with Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, marks a turning point in Lebanese-Saudi relations, as well as with other Gulf countries. This visit is considered a declaration of the beginning of a renewed warmth in Lebanese-Saudi and Lebanese-Gulf relations after years of severe coldness that nearly froze Lebanon’s foreign relations altogether—especially with Saudi Arabia, the Gulf states, and other friendly nations. It also signals the start of repairing the damage inflicted on these relations due to past policies that had left Lebanon in near-isolation from its Arab and international allies.
President Joseph Aoun’s first foreign tour carries additional significance, as it is not limited to Saudi Arabia. He will follow it up by leading Lebanon’s delegation to the extraordinary Arab summit held today, Tuesday, in Cairo. This summit presents an important opportunity for Lebanon to reemerge on the Arab League stage, with its president at the forefront, engaging with Arab leaders, international organizations, and other participating delegations. It also marks the presentation of a new Lebanese discourse and a clear, distinct approach from the previous phase—an approach that was strongly outlined in Aoun’s inaugural speech and reflected in the ministerial statement of Prime Minister Nawaf Salam’s government, which won the confidence of Parliament with a significant majority.
Minister of the Displaced and Minister of State for Technology and Artificial Intelligence, Dr. Kamal Shehadeh, underscores “the immense importance of President Aoun’s visit to Saudi Arabia, as it represents an opportunity to rebuild strong and solid ties between Lebanon and Saudi Arabia. It also opens a new chapter in economic and developmental relations to serve the interests of both countries.”
Speaking to the Lebanese Forces website, Shehadeh expresses optimism that “President Aoun’s visit to Saudi Arabia will solidify Lebanon’s return to strong relations with Arab nations, particularly the Gulf states, from which Lebanon—at least at the official level—had been disconnected, with significant shortcomings in engagement over the past years.”
He adds, “President Aoun’s visit to Saudi Arabia ushers in a new phase in relations between Lebanon, Saudi Arabia, and other Gulf states,” emphasizing that “these relations will be built on strong foundations and constructive cooperation to achieve mutual interests, which will only benefit Lebanon.” He also highlights the critical importance of Aoun’s first foreign tour, as he moves from Saudi Arabia to Egypt to lead Lebanon’s delegation to the extraordinary Arab summit in Cairo.
Shehadeh considers this to mean that “Lebanon is reclaiming its position on this level after years of absence, under the leadership of President Joseph Aoun. It also reaffirms Lebanon’s return in full force to play a leading role within the Arab League, with a new policy and direction evident in Aoun’s inaugural speech, the government’s ministerial statement, and the recent remarks by Lebanese Foreign Minister Youssef Raji on the need to strengthen and renew Lebanon’s foreign relations—focusing particularly on ties with friendly and allied nations that have always supported Lebanon and share multiple common interests with it.”
“Therefore, we can say that President Aoun’s first official foreign tour—whether his visit to Saudi Arabia or his leadership of Lebanon’s delegation at the extraordinary Arab summit in Cairo—sets the stage for a promising future in reviving Lebanon’s Arab relations and reintegrating the country into the regional and international arena. This will be driven by Lebanon’s shared interests with its friendly and allied nations, which must be cultivated and expanded for Lebanon’s benefit,” Shehadeh concludes.
Spécial – Aoun rétablit les relations extérieures du Liban, en commençant par l’Arabie Saoudite et le sommet du Caire (Amin Al-Qoussaifi)
Il ne fait aucun doute que la première visite officielle à l’étranger du président de la République, Joseph Aoun, en Arabie Saoudite et sa rencontre avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, constitue un tournant dans les relations entre le Liban et l’Arabie Saoudite, ainsi que dans les relations avec les autres pays du Golfe. Elle est perçue comme un signe de réchauffement des relations libano-saoudiennes et libano-golfiques après des années de froideur extrême, qui frôlait la rupture dans les relations extérieures du Liban en général, et avec l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe en particulier. Cela marque le début d’une reprise des relations endommagées, résultat des politiques dominantes au cours des dernières années, qui ont conduit le Liban à se retrouver presque isolé de ses amis et alliés arabes et à l’échelle internationale.
La première tournée officielle à l’étranger du président Joseph Aoun revêt une importance particulière. Elle ne se limite pas à l’Arabie Saoudite, puisqu’elle sera suivie de sa présidence de la délégation libanaise au sommet arabe extraordinaire qui se tiendra aujourd’hui, mardi, au Caire. Ce sommet constituera une occasion importante pour le Liban de se présenter à nouveau de manière solennelle à la Ligue arabe, avec un discours libanais nouveau et une approche claire différente de la période précédente, comme cela a été reflété de manière marquée dans le discours inaugural du président Aoun et dans la déclaration ministérielle du gouvernement dirigé par Nawaf Salam, qui a obtenu la confiance du Parlement avec une large majorité.
Le ministre des Déplacés et ministre d’État aux Technologies et à l’Intelligence Artificielle, le Dr Kamal Shéhadeh, souligne « l’importance capitale » de la visite du président Aoun en Arabie Saoudite, la qualifiant d’opportunité pour reconstruire des relations solides et nouvelles entre le Liban et l’Arabie Saoudite. Elle ouvre également une nouvelle page dans les relations économiques et de développement entre les deux pays afin de réaliser leurs intérêts communs.
Dans une interview avec le site internet des Forces libanaises, Shéhadeh exprime son optimisme, estimant que « la visite du président Aoun en Arabie Saoudite constitue un moyen de rétablir des relations solides avec les pays arabes, notamment les pays du Golfe, avec lesquels le Liban s’était coupé, du moins l’État libanais avait rompu ces relations, et où il y avait un manque d’attention ces dernières années ».
Il ajoute : « La visite du président Aoun en Arabie Saoudite ouvre une nouvelle page dans les relations entre lui et l’Arabie Saoudite ainsi que les autres pays du Golfe », soulignant que « ces relations seront basées sur des fondations solides et une coopération constructive pour réaliser les intérêts communs entre le Liban et les pays du Golfe, ce qui ne peut que bénéficier au Liban ». Il insiste sur le fait que « la première tournée officielle à l’étranger du président Aoun est d’une importance capitale, puisqu’il passe de l’Arabie Saoudite à l’Égypte, présidant la délégation libanaise au sommet arabe extraordinaire qui se tient aujourd’hui au Caire ».
Shéhadeh estime que cela « signifie que le Liban retrouve sa place au niveau arabe après des années d’absence, sous la présidence du président de la République, Joseph Aoun. Cela marque également le retour du Liban de manière affirmée pour jouer un rôle de leader au sein de la Ligue arabe, avec une politique et des orientations nouvelles, comme l’a exprimé le discours inaugural et la déclaration ministérielle du gouvernement. De plus, ce que le ministre des Affaires étrangères libanais, Youssef Raji, a déclaré concernant la nécessité de renforcer et de renouveler les relations extérieures du Liban et de se concentrer sur les relations avec les pays amis et alliés qui ont toujours soutenu le Liban et qui peuvent l’aider, avec lesquels le Liban partage plusieurs intérêts communs ».
« Par conséquent, on peut dire que la première tournée officielle à l’étranger du président Aoun, que ce soit en Arabie Saoudite ou en présidant la délégation libanaise au sommet arabe extraordinaire au Caire, dessine les contours d’un avenir prometteur pour le réchauffement des relations arabes du Liban, son engagement et son plein rôle tant au niveau arabe qu’international, en fonction des intérêts communs entre le Liban et les pays amis et alliés. Nous devons suivre et développer ces relations dans l’intérêt du Liban », conclut Shéhadeh.