Headline of the Lebanese Forces website: “The Resistance” Accuses the Army and the People of Treason!
As the Easter holiday ends and Lebanon’s crisis-ridden political life resumes, observers reacted with concern and dismay to statements made by the Party’s Deputy Secretary-General Sheikh Naim Qassem. In what some have described as a “disturbing” and “pathological” state of denial, Qassem equated key institutions of the Lebanese state, namely the Presidency, the Government, the Army, and the entire Lebanese people with enemies, placing them on the same level as Israel.
This statement, which seemed to cross every red line, not only sparked outrage but also revived deep concerns regarding the Party’s vision of the state’s role and its relationship with the diverse components of Lebanese society.
Unable to interpret Sheikh Naim’s words politically, analysts turned to psychology. According to experts, Qassem’s classification of essential state and societal components as adversaries reflects the depth of denial within the Party and its leadership.
This condition appears to have reached a point that demands serious introspection, particularly from the Party’s own base. Rather than confronting painful truths or acknowledging failures and challenges, the Party’s official rhetoric resorts to denial, perhaps even inflating the image of absolute power, as a means to preserve internal cohesion and mobilize its supporters.
On the other hand, Arab diplomatic sources view Sheikh Naim Qassem’s inflammatory rhetoric, which included labeling the Lebanese state and people as enemies, as nothing more than a temporary tactical maneuver. According to what these sources told the Lebanese Forces website, this escalation likely aims to serve broader objectives related to Lebanon’s complex internal negotiations or to influence the second round of expected talks between Tehran and Washington.
The sources point to the possibility of an “operational directive” issued by Tehran prompting these escalatory remarks, likely aiming to impose new equations on both the Lebanese and regional fronts. However, according to these diplomatic sources, such an effort is “doomed to fail.” They believe Iran’s proxies in the region, particularly the Party, are “incapable of imposing any new equation or changing the international trajectory already underway, one that aims to eliminate Iran’s arms in the region.”
This analysis reflects a growing belief among these circles that there is a regional and international will to curb Iran’s influence and that the Party’s attempts to reshape the reality on the ground will be futile in the face of this momentum.
Manchette du site des Forces Libanaises : « La ‘résistance’ accuse l’armée et le peuple de trahison ! »
À la fin des vacances de Pâques et avec la reprise de la vie politique au Liban, toujours englué dans ses crises, les observateurs ont accueilli avec inquiétude et indignation les déclarations du cheikh Naim Qassem, secrétaire général adjoint du « Parti ». Dans une expression que certains ont qualifiée de « grave » et de « pathologique nécessitant un traitement », il a placé les principales institutions de l’État libanais — la présidence de la République, le gouvernement, l’armée — ainsi que l’ensemble du peuple libanais, dans la même catégorie d’« ennemis » que l’État d’Israël.
Cette déclaration, qui semble avoir franchi toutes les lignes rouges, n’a pas seulement suscité la colère et la condamnation, mais a aussi ravivé les interrogations profondes quant à la vision du Parti sur le rôle de l’État et sa relation avec la société libanaise dans toute sa diversité.
Faute de pouvoir interpréter politiquement les propos du cheikh Naim, certains ont eu recours à la psychologie. Selon des spécialistes, cette catégorisation des institutions fondamentales de l’État et de la société comme adversaires reflète la profondeur du déni dans lequel vit le Parti et sa direction.
Il semble que cet état ait atteint un niveau qui appelle à une prise de conscience sérieuse et à une révision critique, en premier lieu de la part de la base même du Parti. Plutôt que d’assumer avec courage les réalités, aussi douloureuses soient-elles, ou de reconnaître des échecs ou des défis, le discours officiel du Parti s’enferme dans le déni, allant parfois jusqu’à exagérer l’image d’une puissance absolue, dans le but de préserver sa cohésion interne et de mobiliser sa base.
En revanche, des sources diplomatiques arabes estiment que cette montée en intensité dans le discours du cheikh Naim Qassem — qui va jusqu’à désigner les institutions de l’État et le peuple libanais comme des ennemis — pourrait n’être qu’une manœuvre tactique temporaire. Selon ce que ces sources ont confié au site des Forces Libanaises, cette manœuvre viserait à servir des objectifs plus larges liés aux négociations politiques internes complexes, ou peut-être à influencer la deuxième phase des pourparlers attendus entre Téhéran et Washington.
Les sources évoquent la possibilité d’une sorte « d’ordre opérationnel » émanant de Téhéran, ayant conduit à ces déclarations. L’objectif serait d’imposer de nouvelles équations sur la scène libanaise et régionale. Cependant, selon ces mêmes sources diplomatiques, cette tentative semble « vouée à l’échec », car les bras armés de Téhéran dans la région, en premier lieu le Parti, « sont incapables d’imposer de nouvelles équations ou de modifier le cours international en marche, qui vise à éradiquer les bras armés de l’Iran dans la région ».
Cette analyse reflète une conviction croissante dans ces cercles qu’une volonté internationale et régionale se dessine pour limiter l’influence de l’Iran, et que les tentatives du Parti d’imposer de nouveaux faits sur le terrain resteront vaines face à cette dynamique.