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“Lebanon Today” Between Arms and Sovereignty: The Moment of Truth Approaches

Noteworthy are the remarks made by President Joseph Aoun during his visit to Qatar, in which he set a specific deadline for confining all weapons to the hands of the Lebanese state by the end of 2025. He also addressed the fate of Hezbollah’s members, affirming they can be integrated into the Lebanese Army. He emphasized that the Lebanese state will not replicate the Popular Mobilization Forces experience in Iraq.

By setting a timeline for disarmament, the President places the entire state before a challenge of implementation, and exposes Hezbollah to a tough confrontation both internally and externally.

Meanwhile, Saudi envoy Prince Yazid bin Farhan continued his meetings with various political leaders away from the media spotlight. His visit reaffirms Saudi Arabia’s ongoing interest in the Lebanese file.

In parallel, Prime Minister Nawaf Salam’s visit to Syria remains a topic of interest, amid reports that bilateral relations between Lebanon and Syria, border control, and the issue of missing and detained persons will be addressed immediately after the formation of a ministerial committee, agreed upon with Syrian authorities.

According to sources at the Grand Serail speaking to Nidaa Al-Watan, tomorrow’s Cabinet session—scheduled for 10 a.m. Thursday at the Presidential Palace—will discuss the implementation of UN Resolution 1701, the state’s full control over all Lebanese territory, and the redeployment of the Lebanese Army in southern regions in line with the ceasefire agreement. Defense Minister Michel Mansi may brief ministers on this matter.

Al-Liwaa reported that tomorrow’s session will not include any new appointments.

Elsewhere, Grand Serail sources revealed that Prime Minister Salam met with Prince Yazid bin Farhan on Monday evening (Bin Farhan departed for Riyadh yesterday). The visit aimed to reaffirm Saudi Arabia’s commitment to Lebanese stability, to press forward with reform efforts, and to enable further progress in the reform project. It also aimed to facilitate the state’s full sovereignty and the monopoly of arms by the state, paving the way for lifting the ban on Saudi nationals traveling to Lebanon and resuming Lebanese exports to the Kingdom.

The same sources highlighted Saudi Arabia’s interest in the stability and sovereignty of both Lebanon and Syria, and its insistence that both countries seize the current opportunity—hence its sponsorship of the border demarcation agreement.

Regarding Salam’s visit to Syria, Al-Liwaa learned from governmental sources that all the details of the discussions have been disclosed, and nothing is hidden or secret. The agreed points, such as organizing bilateral relations, border control, and issues concerning the missing and detained, will be implemented as soon as the ministerial committee is formed on both sides, with the Lebanese side expected to finalize its members soon to initiate practical steps.

Some sources indicated that the primary focus of the talks was on security, aiming to ensure stability on both sides of the border.

Sources added that the implementation steps may take time due to the complexity and volume of the files, particularly the fate of the missing, and the review of existing agreements between the two countries, many of which have already been modified. The fate of the Lebanese-Syrian Higher Council, stipulated in Article 6, Clause 1 of the Treaty of Brotherhood, Cooperation, and Coordination, remains undecided. Clause 2 refers to the creation of a Coordination and Follow-up Committee comprising the Prime Ministers and relevant ministers of both countries, with multiple responsibilities.

The treaty also calls for the establishment of specialized committees in foreign, economic, social, and security affairs, and the creation of a General Secretariat for the Higher Council, which could undergo restructuring or change in leadership.

Deciding the fate of the treaty requires a legal and constitutional process involving the Presidents of the Republic, the Government, and Parliament, since it is not merely an agreement between two countries but an international treaty registered with the United Nations.


« Le Liban aujourd’hui » entre les armes et la souveraineté : le moment de vérité approche

Les propos du président de la République, le général Joseph Aoun, lors de sa visite au Qatar, sont à noter : il a fixé une date limite pour que toutes les armes soient exclusivement détenues par l’État libanais d’ici la fin de l’année 2025. Il a également évoqué le sort des membres du Hezbollah, affirmant qu’ils peuvent être intégrés dans l’armée libanaise. Il a insisté sur le fait que l’État libanais ne reproduira pas l’expérience des Forces de mobilisation populaire en Irak.

En fixant un délai pour la remise des armes, le président place tout l’État devant le défi de la mise en œuvre, exposant le parti concerné à une confrontation difficile tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Parallèlement, l’émissaire saoudien, le prince Yazid ben Farhan, a poursuivi ses visites à plusieurs responsables politiques, à l’abri des médias. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la confirmation de l’intérêt saoudien pour le dossier libanais.

En parallèle, la visite du Premier ministre Nawaf Salam en Syrie continue de susciter l’intérêt, alors que des informations indiquent que l’organisation des relations bilatérales entre le Liban et la Syrie, le contrôle des frontières, et les questions des disparus et des détenus seront abordées dès la formation du comité ministériel convenu avec les autorités syriennes.

Selon des sources du Sérail citées par Nidaa Al-Watan, la séance du Conseil des ministres prévue demain jeudi à 10h au palais présidentiel traitera de la mise en œuvre de la résolution 1701 et du processus d’extension du contrôle de l’État sur l’ensemble du territoire libanais, ainsi que du déploiement de l’armée dans le sud, conformément à l’accord de cessez-le-feu. Le ministre de la Défense, Michel Mansi, pourrait présenter un rapport à ce sujet.

D’après Al-Liwaa, aucune nomination ne sera abordée lors de la séance de demain.

Par ailleurs, selon les mêmes sources, la rencontre entre Nawaf Salam et le prince Yazid ben Farhan lundi soir (ce dernier ayant quitté le pays hier soir pour Riyad) visait à réaffirmer l’engagement saoudien envers la stabilité du Liban, à soutenir le processus de réformes, et à faire progresser les projets en cours. Elle visait également à consolider la souveraineté de l’État sur l’ensemble du territoire et à confier exclusivement les armes à l’État, condition préalable à la levée de l’interdiction des voyages des Saoudiens vers le Liban et à la reprise des exportations libanaises vers le Royaume.

Les sources ont souligné la volonté de l’Arabie saoudite de garantir la stabilité et la souveraineté tant du Liban que de la Syrie, et son insistance à saisir l’opportunité actuelle, raison pour laquelle elle a parrainé l’accord de démarcation des frontières.

Concernant la visite de Salam en Syrie, Al-Liwaa a appris de sources gouvernementales que tous les détails des discussions ont été publiés, sans rien de caché ni de secret, et que l’application des points convenus, organisation des relations bilatérales, contrôle des frontières, dossiers des disparus et des détenus, commencera dès la formation du comité ministériel convenu avec la partie syrienne. La formation de ce comité du côté libanais devrait intervenir prochainement afin de lancer les étapes pratiques.

Certaines sources ont précisé que la priorité des discussions a été accordée à la sécurité, en vue de stabiliser la situation des deux côtés de la frontière.

Les sources ont ajouté que les étapes d’application pourraient prendre du temps en raison de la complexité et du grand nombre de dossiers, notamment la question des disparus et la révision des accords entre les deux pays, dont plusieurs ont déjà été modifiés. Le sort du Conseil supérieur libano-syrien, prévu à l’article 6, paragraphe 1, du Traité de fraternité, de coopération et de coordination, reste également à définir. Le paragraphe 2 prévoit la formation d’un comité de coordination et de suivi réunissant les chefs des gouvernements et plusieurs ministres concernés.

Le traité stipule aussi la création de comités spécialisés pour les affaires étrangères, économiques, sociales et sécuritaires, ainsi que d’un secrétariat général pour le Conseil supérieur, dont la composition ou la direction pourraient être modifiées.

Enfin, toute décision concernant l’avenir du traité nécessite un processus juridique et constitutionnel impliquant les présidents de la République, du gouvernement et du Parlement, puisqu’il ne s’agit pas d’un simple accord bilatéral, mais d’un traité international enregistré auprès des Nations Unies.

https://www.lebanese-forces.com/2025/04/16/السلاح-7

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