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Today’s Opinion:

11-4-2025

The head of the Lebanese Forces party, Samir Geagea, dismissed attempts to drive a wedge between him and President Joseph Aoun as well as Prime Minister Nawaf Salam. He affirmed that what has been achieved so far is not insignificant, emphasizing that the differences lie in approach, not in goals, chief among them being the establishment of an effective state. He also noted that after a phone conversation with President Aoun, it became clear to him that the President is not proposing a national dialogue table, but rather direct communication with Hezb and the development of a plan and timeline for disarmament.

Yesterday, the President confirmed that “Hezb has shown considerable flexibility and willingness to cooperate within a specific timeframe,” expressing optimism that the party’s positivity should be met with reciprocal positivity and understanding of the new reality the country is facing. Meanwhile, Reuters quoted a senior Hezb official saying that “the group is prepared to discuss the future of its weapons with President Aoun if Israel withdraws from southern Lebanon and halts its strikes.” Due to the confusion caused by this statement, Hezb issued a statement denying “the information attributed to sources or officials within the party.”

Regardless of Hezb’s statement, which was directed at its base and constituency, what the President announced confirms that the process of addressing Hezb’s weapons has begun. This position came just a few days after Morgan Ortagus’s visit, sending a message to decision-making capitals that the state is taking responsibility, and to the domestic audience, reassuring the Lebanese that their sovereignty-related concerns are now being seriously addressed.

What President Aoun revealed is exactly what the Lebanese Forces had been calling for: a direct initiative from the President, Prime Minister, or Army Commander to invite Hezb to discuss practical steps toward ending its armed project. There is a huge difference between endlessly circling in a national dialogue about weapons, and formally notifying the party that the state intends to implement its constitution and end the era of dual weapon authority.


Point du jour

11 avril 2025

Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a rejeté les tentatives visant à semer la discorde entre lui, le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam. Il a affirmé que ce qui a été accompli jusqu’à présent n’est pas négligeable, soulignant que les divergences résident dans les approches, et non dans les objectifs, dont le principal est l’établissement d’un État efficace. Il a également précisé qu’à la suite d’une conversation téléphonique avec le président Aoun, il lui est apparu clairement que ce dernier ne proposait pas une table de dialogue national, mais plutôt une communication directe avec le Hezb et l’élaboration d’un plan et d’un calendrier pour le désarmement.

Hier, le président a confirmé que « le Hezb a fait preuve d’une flexibilité considérable et d’une volonté de coopérer dans un délai déterminé », exprimant son optimisme quant au fait que la positivité du parti doit être accueillie par une attitude réciproque et une compréhension de la nouvelle réalité à laquelle le pays est confronté. Parallèlement, Reuters a cité un haut responsable du Hezb déclarant que « le groupe est prêt à discuter de l’avenir de ses armes avec le président Aoun si Israël se retire du sud du Liban et cesse ses frappes ». En raison de la confusion causée par cette déclaration, le Hezb a publié un communiqué démentant « les informations attribuées à des sources ou à des responsables du parti ».

Indépendamment de la déclaration du Hezb, destinée à sa base et à son électorat, ce qu’a annoncé le président confirme que le processus de traitement de la question des armes du Hezb a bel et bien commencé. Cette position intervient quelques jours seulement après la visite de Morgan Ortagus, envoyant ainsi un message aux capitales décisionnelles que l’État assume ses responsabilités, et un autre à l’audience nationale, rassurant les Libanais que leurs préoccupations liées à la souveraineté sont désormais prises au sérieux.

Ce qu’a révélé le président Aoun correspond exactement à ce que les Forces libanaises réclamaient depuis longtemps : une initiative directe du président, du Premier ministre ou du commandant de l’armée visant à inviter le Hezb à discuter des étapes concrètes vers la fin de son projet armé. Il y a une énorme différence entre tourner en rond indéfiniment dans un dialogue national sur les armes et notifier officiellement au parti que l’État entend appliquer sa Constitution et mettre fin à l’ère de la double autorité armée.

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