“Lebanon Today”: three Scenarios for Disarming Hezbollah… No Room for Maneuvering
With significant international momentum and unprecedented Lebanese consensus since the Taif Agreement, Lebanon is steadily moving toward the long-awaited disarmament of illegal weapons. There is no longer room for Hezbollah to maneuver or evade the state, despite the emergence of several scenarios that could lead to the desired outcome. What is certain is that Lebanon’s transition to a new phase must be accompanied by decisive steps in line with international efforts to help the country.
Foreign Minister Joe Raji confirmed unequivocally that Lebanon received a firm message: no financial support will be granted until weapons are exclusively under the state’s control.
Meanwhile, information has surfaced that U.S. Deputy Middle East Envoy Morgan Ortagus obtained guarantees from Parliament Speaker Nabih Berri in preparation for disarmament.
On the financial front, amid international pressure for exclusive state control over arms, the urgent need arises for the government to succeed in the reform workshop, which is the backbone of national recovery. The Cabinet, in today’s session, is continuing its discussion on the banking sector reform bill.
According to Western sources quoted by the Lebanese Forces website, donor countries are no longer willing to provide financial assistance unless Hezbollah’s weapons are handed over to the Lebanese state. The international community, particularly the U.S., sees Lebanon at a crossroads: either arms are transferred to the state, or Lebanon remains politically and economically isolated.
Sources told “Nidaa Al-Watan” that three scenarios are on the table for Hezbollah’s disarmament:
1. Scenario One: Dialogue, proposed by the President, to agree on a timeline for Hezbollah to hand over its weapons.
2. Scenario Two: An urgent and inevitable handover, driven by American pressure conveyed by Ortagus, who stated in private meetings that no reconstruction or aid will come without exclusive state control over arms in both North and South of the Litani River. On her expected third visit after Easter, she is set to announce a deadline for disarmament.
3. Scenario Three: The most severe — a last resort involving U.S. authorization for Israel to launch a major offensive from the Bekaa to forcibly dismantle Hezbollah’s arsenal. The sources note that Gulf travel bans to Lebanon remain in place due to fears of on-ground developments.
Politically, informed sources stressed to “Nidaa Al-Watan” that the proposed dialogue will not be a delaying tactic nor resemble previous dialogues. There will be strict terms, a defined timeline, and practical steps to be implemented on the ground by the army under cabinet direction.
They added that even if Hezbollah tries to evade the dialogue, it will not succeed this time, the situation in Lebanon and the region has changed, and the group is aware of this.
The same sources confirmed that during her meeting with Speaker Berri, Ortagus secured guarantees regarding the disarmament and border demarcation negotiations with Israel. This prompted her to say: “Washington has optimistic expectations for Berri’s role in the coming phase.”
As Lebanon’s delegation prepares for the Spring Meetings of the IMF and World Bank in Washington in late April, and after referring the draft banking secrecy amendments to Parliament, the Cabinet is continuing today its review of the banking reform plan.
“Nidaa Al-Watan” learned that intensive meetings, lasting until late hours, were held to discuss technical observations, involving all stakeholders to ensure a clear, unambiguous law, a serious message about the government’s commitment to reform.
« Liban aujourd’hui » : trois scénarios pour le désarmement du Hezbollah… Plus de place pour les manœuvres
Avec un fort élan international et un consensus libanais sans précédent depuis Taëf, le Liban avance fermement vers le désarmement tant attendu des armes illégales. Il n’y a désormais plus de place pour les manœuvres du Hezbollah, ni pour l’évasion ou les attaques contre l’État, malgré l’émergence de plusieurs scénarios susceptibles de mener au résultat souhaité. Ce qui est certain, c’est que la transition du Liban vers une nouvelle phase doit s’accompagner de mesures fermes alignées sur les efforts internationaux pour aider le pays.
Le ministre des Affaires étrangères, Joe Raji, a confirmé sans équivoque que le Liban a reçu un message ferme stipulant que le pays ne recevra aucune aide financière tant que les armes ne seront pas sous le contrôle exclusif de l’État.
Par ailleurs, des informations indiquent que la vice-émissaire américaine pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a obtenu des garanties du président du Parlement, Nabih Berri, en vue du désarmement.
Sur le plan financier, face à la pression internationale pour le monopole de l’État sur les armes, le besoin urgent pour le gouvernement de réussir l’épreuve des réformes devient crucial. Le Conseil des ministres poursuit aujourd’hui l’examen du projet de réforme bancaire.
Selon des sources occidentales citées par le site des Forces Libanaises, les pays donateurs ne sont plus disposés à fournir une aide financière tant que les armes du Hezbollah ne seront pas remises à l’État libanais. La communauté internationale, avec en tête les États-Unis, estime que le Liban se trouve à un carrefour : soit les armes sont transférées à l’État, soit le Liban reste dans l’isolement politique et économique.
Des sources ont révélé à « Nidaa Al-Watan » qu’il existe trois scénarios pour la remise des armes du Hezbollah :
1. Premier scénario : Le dialogue proposé par le président de la République pour convenir avec le Hezbollah d’un calendrier de désarmement.
2. Deuxième scénario : La remise inévitable et rapide des armes, sous pression américaine transmise par Ortagus, qui a affirmé dans ses cercles privés qu’aucune reconstruction ni aide internationale ne serait possible sans le monopole de l’État sur les armes au nord et au sud du Litani. Lors de sa troisième visite attendue après Pâques, elle devrait fixer un délai pour le désarmement.
3. Troisième scénario : Le plus difficile — une option de dernier recours dans laquelle les États-Unis donnent le feu vert à Israël pour une offensive majeure depuis la Békaa afin de détruire les armes du Hezbollah par la force. Les sources notent que l’interdiction de voyage des ressortissants du Golfe vers le Liban reste en vigueur en raison de craintes sécuritaires.
Sur le plan politique, des sources bien informées ont affirmé à « Nidaa Al-Watan » que le dialogue envisagé ne sera pas un moyen de tergiverser et ne ressemblera pas aux dialogues précédents. Il y aura un cahier des charges strict, un calendrier défini, et des mesures concrètes à mettre en œuvre sur le terrain par l’armée sous la direction du gouvernement.
Les mêmes sources ajoutent que, même si le Hezbollah tente de manœuvrer, il ne pourra pas cette fois-ci. La situation au Liban et dans la région a changé, et il en est conscient.
Les sources confirment également qu’Ortagus, lors de sa rencontre avec Berri, a obtenu des garanties en vue du désarmement, accompagnées de négociations pour la délimitation des frontières terrestres avec Israël. Cela l’a amenée à déclarer : « Washington a des attentes optimistes quant au rôle de Berri dans la prochaine phase ».
Alors que la délégation libanaise se prépare à participer aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington fin avril, et après avoir transmis le projet d’amendement sur le secret bancaire au Parlement, le gouvernement poursuit aujourd’hui l’examen du plan de réforme bancaire.
« Nidaa Al-Watan » a appris que des réunions intensives se sont tenues jusqu’à tard dans la nuit pour discuter des remarques techniques, avec la participation de toutes les parties concernées afin de garantir une loi claire, sans ambiguïté, envoyant un message sérieux sur l’engagement du gouvernement à poursuivre les réformes.