Today’s Opinion:
9-4-2025
On March 28, the head of the Lebanese Forces Party, Dr. Samir Geagea, questioned “the outcome of the investigations that were supposedly concluded regarding the first rocket attack from Lebanon on March 22. What did these investigations reveal? And who was responsible for launching those rockets?”, this came on the same day a second round of rockets was launched.
Official statements were published regarding “the arrest of some suspects involved in launching rockets from southern Lebanon toward Israel on March 22 and 28,” and it was said that “leads had been found that might indicate the party behind the rocket launches,” adding that “Syrian and Palestinian suspects had been arrested for launching rockets from southern Lebanon toward Israel.”
To this day, no clear “outcome of the investigations” has emerged, despite the arrest of some suspects, and the identity of the party behind the rocket launches remains unknown. However, it seems, for now at least, that the rocket fire has stopped. The reason might be that Israel did not only target the rocket launch sites, but also struck the southern suburb (Dahiyeh), in a move that Hezb had not anticipated, just as it had not expected Israel’s reaction to its declaration of the “support front war.”
Israel’s renewed targeting of the southern suburb created immense public pressure on Hezb, especially since life had been gradually returning to normal there. However, the latest strike once again paralyzed movement in the area and prompted large segments of the population to flee their homes. Hezb cannot afford to alienate its own base, the only solid ground it still stands on, and it now realizes that this ground could be shaken, given the losses, displacement, destruction, and lack of reconstruction prospects. Thus, it is avoiding pushing the situation further, fearing an eruption from within its own support base.
In any case, weeks after the rocket launches on March 22 and 28, we reiterate Dr. Geagea’s questions: What is the outcome of the investigations? What did they lead to? And who was the party that launched those rockets?
Opinion d’aujourd’hui :
9 avril 2025
Le 28 mars, le chef du parti des Forces libanaises, le Dr Samir Geagea, a remis en question « le résultat des enquêtes censées avoir été conclues concernant la première attaque à la roquette depuis le Liban le 22 mars. Qu’ont révélé ces enquêtes ? Et qui était responsable du lancement de ces roquettes ? » — cela, alors même qu’une seconde salve de roquettes était lancée ce jour-là.
Des déclarations officielles ont été publiées concernant « l’arrestation de certains suspects impliqués dans le lancement de roquettes depuis le sud du Liban en direction d’Israël les 22 et 28 mars », et il a été affirmé que « des pistes avaient été trouvées pouvant indiquer le groupe derrière les tirs », ajoutant que « des suspects syriens et palestiniens avaient été arrêtés pour avoir lancé des roquettes depuis le sud du Liban vers Israël ».
À ce jour, aucun « résultat clair de l’enquête » n’a émergé, malgré l’arrestation de certains suspects, et l’identité du groupe responsable des tirs de roquettes reste inconnue. Toutefois, il semble — pour l’instant du moins — que les tirs aient cessé. La raison pourrait être qu’Israël n’a pas seulement ciblé les sites de lancement, mais a également frappé la banlieue sud (Dahiyeh), dans un mouvement que Hezb n’avait pas anticipé, tout comme il n’avait pas prévu la réaction israélienne à sa déclaration de « guerre du front de soutien ».
Le renouvellement des frappes israéliennes sur la banlieue sud a engendré une immense pression populaire sur Hezb, d’autant plus que la vie y reprenait progressivement son cours normal. Cependant, la dernière frappe a de nouveau paralysé la zone et poussé de larges segments de la population à fuir leurs foyers. Hezb ne peut se permettre de se mettre à dos sa propre base, le seul terrain solide sur lequel il s’appuie encore, et il réalise désormais que ce terrain pourrait vaciller, compte tenu des pertes, des déplacements, des destructions et de l’absence de perspectives de reconstruction. Il évite donc d’aggraver la situation, craignant une explosion venue de sa propre base de soutien.
Quoi qu’il en soit, plusieurs semaines après les tirs de roquettes des 22 et 28 mars, nous réitérons les questions du Dr Geagea : quel est le résultat de l’enquête ? À quoi a-t-elle mené ? Et quel est le groupe responsable de ces tirs ?