Exclusive – Diplomat on the fate of “the Party”… “Expiry date”
In informal settings and during casual conversations with several individuals interested in regional and international affairs, a former diplomat—who had worked on multiple foreign dossiers—does not stop talking about the possible “rehabilitation” of “the Party” in the upcoming negotiations between Washington and Tehran in Amman. Amid all the questions raised about this file, the diplomat laughs loudly and says: “The Party, and those who keep orbiting around it, need to stop planting illusions in their minds and the minds of their followers. Either they are incapable of reading the situation, or we need to translate what’s happening in the region into another language for them to understand.”
The diplomat’s sarcastic tone stems from a sense of bitterness toward what he sees as a strange insistence by “the Party” and some of its supporters on betting on an unrealistic future. He explains: “It is unacceptable for the minds of the so-called resistance axis to remain at this level of ignorance and confusion in their mistaken bets after all these successive disasters.” His remarks not only carry sarcasm but also mock the approaches that still cling to the continuity of the current situation.
Regarding U.S. President Donald Trump’s stance, visitors quoting the diplomat via the Lebanese Forces website confirm that things are very clear for Washington. “Trump wants to strip Iran of all its weapons, so how could he possibly accept the weapons of its proxies? The direction is clearly toward eliminating these proxies, and there’s no need to delve into details—time is unforgiving.” He points to developments in Yemen and Iraq, indicating that Iranian-backed militias are in continuous retreat, with Iraq beginning to disarm its armed factions, a clear sign that the region is undergoing substantial changes.
Under the title “How could the Party think it will survive this battle?”, the visitors quote the diplomat saying that the Party should now fully realize that Iran—who did not support it militarily during critical stages of the war—will not provide the same backing in the future. “Today, Iran lacks the capacity to intervene as it did in the past, and what’s happening in Iraq and Yemen is the best evidence of that.”
It is increasingly confirmed that “the Party” has very limited options left: either it adapts to the regional changes or faces a series of pressures that will make its existence even harder. “What dies does not return,” the diplomat concluded, adding: the Party now has an “expiry date.” This was a clear indication that the Party—seen today as militarily and economically exhausted—will have no place in any future phase if it continues to reject adapting to the new realities.
Exclusif – Un diplomate sur le sort du “Parti”… “Date de péremption”
Dans un cadre informel, au cours de discussions avec plusieurs personnes intéressées par les affaires régionales et internationales, un ancien diplomate ayant travaillé sur de nombreux dossiers étrangers ne cesse d’évoquer la possibilité de “réhabiliter” le “Parti” dans le cadre des négociations à venir entre Washington et Téhéran à Amman. Face à toutes les interrogations soulevées à ce sujet, le diplomate éclate de rire et déclare : « Le Parti et ceux qui gravitent autour de lui doivent cesser d’implanter des illusions dans leurs esprits et dans ceux de leurs partisans. Soit ils ne savent pas lire la réalité, soit nous devons leur traduire ce qui se passe dans la région dans une autre langue pour qu’ils comprennent. »
Le ton sarcastique du diplomate traduit une amertume face à ce qu’il considère comme une étrange obstination du “Parti” et de certains de ses soutiens à parier sur un avenir irréaliste. Il explique : « Il est inacceptable que les esprits de l’axe dit de la résistance restent à ce niveau d’ignorance et d’égarement dans leurs paris erronés après toutes ces catastrophes successives. » Ces propos ne traduisent pas seulement une moquerie, mais aussi un mépris envers les approches qui continuent à miser sur la continuité du statu quo.
Concernant la position du président américain Donald Trump, des visiteurs citant le diplomate via le site des Forces Libanaises affirment que la vision de Washington est très claire. « Trump veut priver l’Iran de toutes ses armes, comment alors pourrait-il accepter celles de ses bras armés ? La direction est clairement vers l’élimination de ces milices, inutile d’entrer dans les détails — le temps presse. » Il souligne que les développements au Yémen et en Irak montrent un recul continu des milices iraniennes, avec l’Irak entamant le désarmement de ses factions armées, ce qui prouve que la région est en pleine transformation.
Sous le titre « Comment le Parti peut-il croire qu’il survivra à cette bataille ? », les visiteurs citent le diplomate, qui précise que le “Parti” devrait avoir compris qu’Iran — qui ne l’a pas soutenu militairement lors des phases critiques de la guerre — ne lui offrira pas le même soutien à l’avenir. « L’Iran d’aujourd’hui n’a plus la capacité d’intervenir comme dans le passé, et ce qui se passe en Irak et au Yémen en est la meilleure preuve. »
Les affirmations se multiplient selon lesquelles les options pour le “Parti” sont désormais très limitées : soit il s’adapte aux changements en cours dans la région, soit il attend une série de pressions qui rendront sa survie plus difficile. « Ce qui est mort ne revient pas », conclut le diplomate, en ajoutant que le Parti a aujourd’hui une « date de péremption ». Une indication claire que ce Parti — perçu comme militairement et économiquement épuisé — n’aura aucune place dans les étapes à venir s’il persiste à refuser de s’adapter aux nouvelles réalités.