Today’s Opinion:
8-4-2025
There are four important developments that must be highlighted:
• First development: The U.S. Embassy in Lebanon announced that “the candid discussions conducted by Morgan Ortagus, Assistant to the U.S. President’s envoy to the Middle East, with Lebanese officials, have contributed to pushing Lebanon toward a new era.” This implies a rapid disarmament of Hezb, implementation of reforms to end corruption, and the establishment of an open and transparent government so that all Lebanese citizens can have faith and trust in their state.
• Second development: Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi announced that Iran and the United States will hold “high-level indirect talks” in Oman on Saturday, just hours after U.S. President Donald Trump confirmed that his country would engage in talks with Tehran.
• Third development: Islamic resistance factions in Iraq, which are an integral part of Iran’s Revolutionary Guard Corps, announced they are seriously considering relinquishing their weapons to avoid an American or Israeli strike.
• Fourth development: The British newspaper The Telegraph reported a few days ago that a senior Iranian official stated that Tehran had “ordered its military personnel to leave Yemen,” explaining that “this step aims to avoid direct confrontation with the United States,” and that “there is no point in holding onto just one piece, namely the Houthis, after the chain has fallen apart, from Hamas to Hezb to the Assad regime.”
All these developments confirm that the region has entered a new phase, and that Iran has been forced to abandon its proxies after they lost the ability to continue. The announcement by the Iraqi factions is an Iranian message to the United States, an advance gesture of goodwill ahead of Saturday’s talks in Oman.
As for the U.S. Embassy’s announcement, it signals the end of hesitation regarding the state’s monopoly on arms. It seems that Hezb has accepted this reality, similar to the Houthis and the Iraqi factions, but wants the process to proceed quietly. However, it would have been in its interest to declare, like the other factions, the end of its armed project and transition to a new phase.
Despite the positive outlook and the impossibility of turning back the clock, caution at this stage is essential, as major shifts often bring unexpected consequences. Especially since no good is to be expected from the axis of evil, the appropriate stance is neither excessive optimism nor lingering pessimism, but rather increased determination to establish the sovereignty of the state as a path of salvation for all Lebanese, while remaining alert and vigilant.
Opinion du jour : 08-04-2025
Quatre développements importants méritent d’être soulignés :
• Premier développement : L’ambassade des États-Unis au Liban a annoncé que « les discussions franches menées par Morgan Ortagus, assistante de l’envoyé du président américain pour le Moyen-Orient, avec des responsables libanais, ont contribué à pousser le Liban vers une nouvelle ère. » Cela implique un désarmement rapide du Hezb, la mise en œuvre de réformes pour mettre fin à la corruption, et l’établissement d’un gouvernement ouvert et transparent afin que tous les citoyens libanais puissent avoir foi et confiance dans leur État.
• Deuxième développement : Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a annoncé que l’Iran et les États-Unis tiendront des « discussions indirectes de haut niveau » à Oman samedi, quelques heures seulement après que le président américain Donald Trump a confirmé que son pays était prêt à engager des pourparlers avec Téhéran.
• Troisième développement : Les factions de la résistance islamique en Irak, qui font partie intégrante des Gardiens de la révolution iranienne, ont annoncé qu’elles envisagent sérieusement de remettre leurs armes afin d’éviter une frappe américaine ou israélienne.
• Quatrième développement : Le journal britannique The Telegraph a rapporté il y a quelques jours qu’un haut responsable iranien a déclaré que Téhéran avait « ordonné à son personnel militaire de quitter le Yémen », expliquant que « cette mesure vise à éviter une confrontation directe avec les États-Unis » et qu’« il ne sert à rien de s’accrocher à un seul maillon, en l’occurrence les Houthis, après l’effondrement de la chaîne, de Hamas au Hezb, en passant par le régime d’Assad. »
Tous ces développements confirment que la région est entrée dans une nouvelle phase, et que l’Iran a été contraint d’abandonner ses groupes affiliés après qu’ils ont perdu leur capacité à continuer. L’annonce des factions irakiennes constitue un message iranien adressé aux États-Unis, un geste de bonne volonté en amont des pourparlers de samedi à Oman.
Quant à l’annonce de l’ambassade des États-Unis, elle marque la fin des hésitations concernant le monopole des armes par l’État. Il semble que le Hezb ait accepté cette réalité, à l’image des Houthis et des factions irakiennes, mais souhaite que le processus se fasse discrètement. Pourtant, il aurait été dans son intérêt de déclarer, comme les autres factions, la fin de son projet armé et sa transition vers une nouvelle phase.
Malgré cette perspective positive et l’impossibilité de revenir en arrière, la prudence reste essentielle à ce stade, car les grands bouleversements engendrent souvent des conséquences inattendues. Surtout qu’aucun bien ne peut être attendu de l’axe du mal ; la position appropriée n’est ni un optimisme excessif ni un pessimisme persistant, mais une détermination accrue à établir la souveraineté de l’État comme voie de salut pour tous les Libanais, tout en demeurant vigilants et sur leurs gardes.