Headline of the Lebanese Forces website: Ortagus Assessed the Situation – The Decision Rests with Trump
The visit of U.S. envoy Morgan Ortagus to Lebanon was pivotal and distinct from previous visits, as she carried direct and firm messages regarding the situation in Lebanon. Ortagus stressed that U.S. policy toward Lebanon would not remain open-ended, and that the American support Lebanon receives is fundamentally tied to tangible results, foremost among them the state’s authority being extended over all Lebanese territory.
Regarding the issue of Hezbollah’s weapons, Ortagus emphasized that time is not on Lebanon’s side if leniency in this matter continues. According to sources familiar with the visit, there was consensus among the Lebanese officials Ortagus met with that the only solution lies in restricting weapons to the state, meaning Hezbollah must hand over its weapons and cease all independent military activity.
Sources cited by the Lebanese Forces website noted that Ortagus was not looking for comforting words or mere declarations, but for concrete steps to be implemented on the ground. In her discussions with Lebanese officials, she stressed that betting on delay or playing with time would not be in Lebanon’s favor, and that unfulfilled promises would lead to catastrophic consequences for the country’s future.
On another note, prominent political circles indicate that Hezbollah is noticeably absent from the political scene, with its positions being extremely timid compared to previous times. While Hezbollah attempts to maintain its relations with certain political forces it sees as allies, coordination and interaction between them seem nearly non-existent, except for occasional statements by members of the Loyalty to the Resistance Bloc. These statements are mostly morale boosters for Hezbollah’s support base, typically centered on resistance slogans and the weapons narrative, which now lack real influence in the political arena, resembling mere repetitions of old rhetoric with nothing new to offer.
The sources told the Lebanese Forces website that Hezbollah’s absence from the political scene is no coincidence, but rather due to clear reasons tied to its internal situation during this sensitive period. When MPs from the Loyalty to the Resistance Bloc were asked about the political atmosphere and what should be communicated to the public, those close to Hezbollah’s Shura Council responded that there was a complete lack of new political developments at the moment, and that the party’s current strategy is focused on withdrawal and primarily on reconstructing its military structure, which was recently damaged. These insiders confirmed that any new political developments will be announced in due time, leaving some Hezbollah MPs surprised by these responses, as each seems to be focusing on his own issues and “singing his own tune.”
Manchette du site des Forces Libanaises : Ortagus a sondé la situation – La décision revient à Trump
La visite de l’envoyée américaine Morgan Ortagus au Liban a été cruciale et différente des précédentes, puisqu’elle a transmis des messages directs et fermes concernant la situation dans le pays. Ortagus a affirmé que la politique américaine envers le Liban ne resterait pas indéfiniment ouverte, et que le soutien américain dépend essentiellement de résultats concrets, notamment l’extension de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire libanais.
Concernant la question des armes du “parti” (Hezbollah), Ortagus a souligné que le temps ne joue pas en faveur du Liban si laxisme persiste dans ce dossier. Selon des sources bien informées de la visite, un consensus s’est dégagé parmi les responsables libanais rencontrés par Ortagus sur le fait que la seule solution réside dans le monopole des armes par l’État, ce qui implique la remise des armes par le parti et la fin de toute activité militaire indépendante.
Les sources citées par le site des Forces Libanaises précisent qu’Ortagus ne recherchait pas des paroles rassurantes ou des déclarations de principe, mais des mesures concrètes sur le terrain. Lors de ses échanges avec les responsables libanais, elle a insisté sur le fait que parier sur le report ou jouer avec le facteur temps ne serait pas dans l’intérêt du Liban, et que les promesses non tenues mèneraient à des conséquences catastrophiques pour l’avenir du pays.
Par ailleurs, des cercles politiques influents notent une absence marquée du “parti” de la scène politique, ses prises de position étant beaucoup plus timides que par le passé. Bien que le parti tente de préserver ses relations avec certaines forces politiques qu’il considère proches, la coordination et l’interaction semblent quasi nulles, à l’exception de quelques déclarations émanant des députés du bloc Fidélité à la Résistance. Ces interventions visent principalement à remonter le moral de leur base, tournant souvent autour des slogans de résistance et des armes, qui ont désormais perdu leur effet réel sur la scène politique, apparaissant comme une répétition de discours passés sans nouveauté.
Les mêmes sources indiquent que cette absence du parti n’est pas le fruit du hasard, mais découle de raisons précises liées à sa situation interne en cette période sensible. Lorsqu’on a interrogé les députés du bloc Fidélité à la Résistance sur le climat politique et les messages à adresser au public, des proches du Conseil de la Choura du parti ont répondu qu’il n’y avait actuellement aucune donnée politique nouvelle, et que la stratégie actuelle du parti se limitait à un repli et à une reconstruction de sa structure militaire, récemment endommagée. Ces proches ont confirmé que toute évolution politique sera annoncée en temps voulu, suscitant la surprise de certains députés du parti, qui semblent chacun se concentrer sur ses propres sujets, chantant chacun “sa propre chanson”.