Exclusive – A New Chapter in Lebanon’s History (Jossy Hanna)
Lebanon has entered a new phase on various levels, particularly in terms of sovereignty and reforms. The international, Arab, and Gulf communities are anticipating a new approach to governance, especially after the inaugural speech of President Joseph Aoun, in which he promised to “open a new chapter in Lebanon’s history.” His speech contained commitments to sovereignty, reforms, and economic and social improvements. The most notable promises included the state’s exclusive right to bear arms, the implementation of a ceasefire agreement, and the enforcement of international resolutions—foremost among them, Resolution 1701 in all its provisions—alongside key reform commitments.
This shift coincided with the formation of a government headed by Prime Minister Nawaf Salam, whose ministerial statement aligned with the inaugural speech, emphasizing a fundamentally “sovereign and reformist” approach.
The stances of Presidents Aoun and Salam have reignited hope among the Lebanese people after forty years of disappointment, caused by a corrupt and deteriorating political class that entrenched corruption, squandered public resources, legitimized illegal arms, and fostered chaos. The constitution was disregarded, and the authorities abandoned their responsibilities toward citizens, failing to provide even the most basic rights. This era was marked by the principle of: “Cover my corruption, and I’ll cover your weapons.”
Seizing the positive opportunities available today to fulfill the Lebanese people’s dream is both a duty and a necessity. Lebanon is now on a new trajectory, especially following the defeat of the resistance axis after the support war imposed by “the Party” and the signing of a ceasefire agreement, brokered by Speaker of Parliament Nabih Berri, under which “the Party” effectively surrendered.
All of this aligns with the clear and supportive stance of the international community—especially the U.S., Arab, and Gulf countries—offering assistance for Lebanon’s reconstruction, provided that the ceasefire agreement is fully implemented. This includes disarming “the Party,” deploying the Lebanese army across the entire country, and advancing financial and other necessary reforms.
The Lebanese government must capitalize on the opportunities at hand to fulfill all its commitments because the international and Arab communities remain engaged with Lebanon. However, we do not know how long this attention will last or when these nations might abandon Lebanon if the required reforms and promises are not swiftly implemented!
The hopes are high, and the opportunity is within reach—so let’s get to work!
Exclusif – Une Nouvelle Page de l’Histoire du Liban (Jossy Hanna)
Le Liban est entré dans une nouvelle phase à plusieurs niveaux, notamment en matière de souveraineté et de réformes. La communauté internationale, arabe et du Golfe attend avec impatience une nouvelle approche de la gouvernance, en particulier après le discours d’investiture du président Joseph Aoun, dans lequel il a promis d’“ouvrir une nouvelle page de l’histoire du Liban.” Son discours comportait des engagements en matière de souveraineté, de réformes, ainsi que d’améliorations économiques et sociales. Parmi les promesses les plus marquantes figuraient le monopole de l’État sur le port d’armes, l’application de l’accord de cessez-le-feu et la mise en œuvre des résolutions internationales, notamment la résolution 1701 dans son intégralité, ainsi que des engagements majeurs en matière de réformes.
Cette dynamique s’est accompagnée de la formation d’un gouvernement dirigé par le Premier ministre Nawaf Salam, dont la déclaration ministérielle était en parfaite adéquation avec le discours d’investiture, mettant fortement l’accent sur une approche “souverainiste et réformiste.”
Les positions des présidents Aoun et Salam ont redonné espoir aux Libanais après quarante ans de désillusion, causée par une classe politique corrompue et affaiblie, qui a institutionnalisé la corruption, dilapidé les ressources publiques, légitimé les armes illégales et encouragé le chaos. La Constitution a été bafouée, et les autorités ont renoncé à leurs responsabilités envers les citoyens, ne leur garantissant même pas les droits les plus fondamentaux. Cette période était marquée par le principe “Protège ma corruption, je protège tes armes.”
Saisir les opportunités positives qui s’offrent aujourd’hui pour réaliser le rêve des Libanais est un devoir et une nécessité. Nous sommes à l’aube d’un nouveau tournant pour le Liban, surtout après la défaite de l’axe de la résistance à la suite de la guerre de soutien imposée par “le Parti” et la signature d’un accord de cessez-le-feu, négocié par le président du Parlement Nabih Berri, par lequel “le Parti” a annoncé sa reddition.
Tout cela s’accompagne d’une position claire, favorable et soutenue de la communauté internationale, notamment des États-Unis, du monde arabe et des pays du Golfe, pour aider le Liban et reconstruire le pays, à condition que l’accord de cessez-le-feu soit appliqué dans son intégralité. Cela implique notamment le désarmement du “Parti,” le déploiement de l’armée libanaise sur l’ensemble du territoire, et la mise en œuvre des réformes financières et structurelles nécessaires.
Le gouvernement libanais doit tirer parti des opportunités disponibles aujourd’hui pour respecter tous les engagements pris. La communauté internationale et arabe reste attentive au Liban, mais nul ne sait combien de temps cet intérêt perdurera, ni quand ces pays pourraient se détourner de nous si nous ne mettons pas rapidement en œuvre les réformes et les promesses attendues !
Les espoirs sont grands, l’opportunité est là — alors mettons-nous au travail !