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Today’s Opinion:
27-3-2025

The external and internal picture can be summarized as follows:

Firstly, Iran refuses to abandon its armed project in the region before reaching a deal with the United States, while the latter refuses to discuss the continuation of Iran’s destabilizing role. This means Tehran will not give up on the “Hezb” card and its other cards before sitting at the table or facing a major confrontation.

Secondly, Hezb refuses to abandon its armed project before Iran asks it to do so, as its decision is simply made in Tehran, and it will not lose its reference or one of Iran’s negotiation cards. Despite realizing that the conditions for its continued armed existence have ended, it will not acknowledge this end until it gets the green light from Iran.

Thirdly, the international community refuses to provide financial aid to Lebanon before the state regains its sovereign capabilities, as the aid previously provided strengthened the status of the militia at the expense of the state. Therefore, no funds will be pumped until the militia is eliminated and the state asserts its authority.

Fourthly, the Lebanese government refuses to set a timeline for establishing state authority to avoid a confrontation that it believes is unnecessary, as long as Washington insists on ending Iran’s external role. If the U.S. agrees with Tehran, Hezb’s role ends; if there’s a disagreement, Hezb’s role also ends.

Fifthly, the Lebanese Forces believe that the application of the constitution should not be subject to or tied to external circumstances. This application should not be selective but must include all Lebanese. The country will not function properly unless the citizen feels that the state has control over the decision of war and monopolizes weapons. Furthermore, equality, which has been absent since 1990, will not be achieved. The state should not yield to intimidation or threats of civil war. There will be no civil war, or there will be a state fulfilling its role; otherwise, the state has resigned from its duties.

In conclusion, Lebanon continues to be, unfortunately, an open battlefield with changing circumstances and power balances, despite the existence of an easy opportunity to rid itself of this battlefield and move towards a sovereign, state-run Lebanon.


L’opinion d’aujourd’hui :

27-3-2025

L’image externe et interne peut être résumée comme suit :

Premièrement, l’Iran refuse d’abandonner son projet armé dans la région avant de conclure un accord avec les États-Unis, tandis que ces derniers refusent de discuter de la poursuite du rôle déstabilisateur de l’Iran. Cela signifie que Téhéran ne renoncera pas à la carte du “Hezb” et à ses autres cartes avant de s’asseoir à la table des négociations ou de faire face à une confrontation majeure.

Deuxièmement, le Hezb refuse d’abandonner son projet armé tant que l’Iran ne le lui demande pas, car sa décision est simplement prise à Téhéran. Il ne perdra pas sa référence ni l’une des cartes de négociation de l’Iran. Bien qu’il réalise que les conditions pour la poursuite de son existence armée ont pris fin, il ne reconnaîtra pas cette fin tant qu’il n’aura pas reçu le feu vert de l’Iran.

Troisièmement, la communauté internationale refuse de fournir une aide financière au Liban tant que l’État n’aura pas retrouvé ses capacités souveraines, car l’aide précédemment fournie a renforcé le statut de la milice au détriment de l’État. Par conséquent, aucun fonds ne sera injecté tant que la milice ne sera pas éliminée et que l’État n’affirmera pas son autorité.

Quatrièmement, le gouvernement libanais refuse de fixer un calendrier pour l’établissement de l’autorité de l’État afin d’éviter une confrontation qu’il juge inutile, tant que Washington insiste pour mettre fin au rôle externe de l’Iran. Si les États-Unis s’accordent avec Téhéran, le rôle du Hezb prend fin ; s’il y a désaccord, le rôle du Hezb prend également fin.

Cinquièmement, les Forces Libanaises estiment que l’application de la constitution ne doit pas être soumise à des circonstances externes ou y être liée. Cette application ne doit pas être sélective, mais doit inclure tous les Libanais. Le pays ne fonctionnera correctement que si le citoyen ressent que l’État a le contrôle sur la décision de guerre et détient le monopole des armes. De plus, l’égalité, absente depuis 1990, ne sera pas rétablie. L’État ne doit pas céder à l’intimidation ou aux menaces de guerre civile. Il n’y aura pas de guerre civile, ou bien il y aura un État remplissant son rôle ; sinon, l’État aura démissionné de ses responsabilités.

En conclusion, le Liban continue malheureusement d’être un champ de bataille ouvert avec des circonstances et des équilibres de pouvoir changeants, malgré l’existence d’une opportunité facile de se débarrasser de ce champ de bataille et de se diriger vers un Liban souverain et dirigé par l’État.

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