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Exclusive – Army, People… Diplomacy! (Joyce Tabet)

The “Party” collaborated with the fugitive Syrian President Bashar al-Assad in killing and displacing Syrians, and its allies in Lebanon covered up its involvement in the Syrian war. Consequently, thousands of Syrians have illegally infiltrated Lebanon through the Party-controlled crossings and various smuggling routes, violating national sovereignty and contravening Article “A” of the Lebanese Constitution’s preamble, which upholds Lebanon’s sovereignty over its entire territory. Additionally, this influx violates Article “I,” which affirms Lebanon’s rejection of any form of settlement, despite the fact that Lebanon is a transit country, not a refuge. Meanwhile, the illegal Syrian presence has become both an economic burden and a security threat, with an increasing number of crimes and violations committed by Syrians.

For years, the Lebanese state has failed to take responsibility for securing its borders or arresting and deporting illegal Syrian residents, despite the existential danger posed by their presence. Instead, the government’s actions have been limited to communication with refugees and offering them advice.

Many ministers manage crises, but few seek to resolve them. Minister Youssef Raji is among the few.

With Minister Youssef Raji’s arrival at the Lebanese Ministry of Foreign Affairs, an independent, sovereign foreign policy emerged—one that serves Lebanon and only Lebanon.

He attended the ninth Brussels Conference organized by the European Union to support Syria’s future, not to continue crisis management but with a firm determination to resolve it, considering anything less a political failure and a fundamental shortcoming. He called for the return of Syrians to their country after their transformation into economic refugees.

This was not the only major issue on Minister Raji’s agenda. The Lebanese people, who aspire to live in a normal country where only the Lebanese state holds arms, have placed great responsibility on his shoulders. Many had hoped that the “Party” would reintegrate into Lebanese national politics after suffering significant losses in the war it unilaterally engaged in—especially after negotiating and signing a ceasefire agreement—only to be shocked by its withdrawal from that commitment.

With Minister Raji’s appointment, many saw the Foreign Ministry returning to its true “Lebanese” identity, faithfully implementing the ministerial statement and the presidential oath, and prioritizing the interests of Lebanese citizens. Previously, the ministry had been used to execute foreign agendas, making concessions at the expense of Lebanese interests, even tarnishing Lebanon’s image to serve Iran’s strategic goals.

Meanwhile, those who feel threatened by a Foreign Minister capable of achieving through diplomacy what their hundreds of rockets and thousands of fighters could not, launched their usual incitement and defamation campaigns against him—not to intimidate him, as they know he is fearless, but because his diplomatic approach undermines their justifications for retaining illegal arms, thereby disrupting their regional strategy, which prioritizes Iranian interests over Lebanon’s sovereignty and people.

The role they attempted to craft for their weapons along the Lebanese-Syrian border—after they themselves signed its transfer to the Lebanese state—was dismantled by Minister Raji’s diplomatic efforts. Following his meeting with his Syrian counterpart, Asaad al-Shibani, they agreed to maintain communication in a manner that safeguards both nations’ sovereignty, preventing further deterioration of the situation.

Moreover, diplomacy had previously succeeded where weapons had failed—securing the return of Lebanese prisoners after their capture by the Israeli army due to the very presence of these weapons.

This same diplomacy, which today works to de-escalate tensions in southern Lebanon, should only concern Lebanon’s enemies. It is solely for the benefit of all Lebanese—especially those who have paid and continue to pay the price for these senseless wars, which have devastated Lebanon’s people and infrastructure in service of Iranian regional influence at the expense of our homeland.


Exclusif – Armée, Peuple… Diplomatie ! (Joyce Tabet)

Le « Parti » a collaboré avec le président syrien en fuite, Bachar al-Assad, dans le massacre et le déplacement des Syriens, et ses alliés au Liban ont couvert son implication dans la guerre syrienne. Par conséquent, des milliers de Syriens ont infiltré clandestinement le territoire libanais via les passages contrôlés par le Parti et divers réseaux de contrebande, violant ainsi la souveraineté nationale et contrevenant à l’article « A » du préambule de la Constitution libanaise, qui garantit la souveraineté du Liban sur l’ensemble de son territoire. Cette situation enfreint également l’article « I », qui affirme le refus catégorique du Liban de toute forme de naturalisation, alors que le pays est un lieu de transit et non un pays d’accueil. De plus, la présence syrienne illégale est devenue un fardeau économique et une menace sécuritaire croissante, avec une multiplication des crimes et infractions commis par des Syriens.

Pendant des années, l’État libanais n’a pas assumé sa responsabilité de sécuriser ses frontières, ni d’arrêter et de renvoyer les Syriens en situation illégale, malgré le danger existentiel que représente leur présence. L’action du gouvernement s’est limitée à des communications avec les réfugiés et à leur fournir des conseils.

De nombreux ministres gèrent les crises, mais rares sont ceux qui cherchent à les résoudre. Le ministre Youssef Raji fait partie de ces rares exceptions.

Avec l’arrivée du ministre Youssef Raji au ministère des Affaires étrangères libanais, une politique étrangère indépendante et souveraine a vu le jour, exclusivement au service du Liban.

Il s’est rendu à la neuvième Conférence de Bruxelles organisée par l’Union européenne pour soutenir l’avenir de la Syrie, non pas pour poursuivre la gestion de crise, mais avec une volonté ferme de la résoudre, considérant que toute autre approche relèverait de l’échec politique et d’un manque de vision. Il a ainsi plaidé pour le retour des Syriens dans leur pays, après leur transformation en réfugiés économiques.

Mais ce dossier n’était pas le seul sur la table du ministre Raji. Le peuple libanais, qui aspire à vivre dans un pays normal où seule l’armée nationale détient les armes, lui a confié de lourdes responsabilités. Beaucoup espéraient que le « Parti » reviendrait à sa vocation libanaise après ses nombreuses pertes dans la guerre qu’il a décidée seul—après avoir négocié et signé un cessez-le-feu—mais ils ont été stupéfaits par son reniement.

L’arrivée de Youssef Raji a été perçue par beaucoup comme le retour d’une diplomatie véritablement « libanaise », appliquant à la lettre la déclaration ministérielle et le serment présidentiel, œuvrant pour l’intérêt des Libanais, alors que par le passé, le ministère servait des agendas étrangers et compromettait les intérêts nationaux au profit de l’Iran.

Ceux qui voient d’un mauvais œil un ministre des Affaires étrangères capable d’accomplir par la diplomatie ce que leurs centaines de roquettes et milliers de combattants n’ont pas réussi à faire, ont déclenché des campagnes de diffamation et d’intimidation. Non pas pour l’effrayer—ils savent qu’il ne craint rien—mais parce que son approche diplomatique remet en question leur justification du maintien de leurs armes illégales, perturbant ainsi leur stratégie régionale axée sur les intérêts iraniens au détriment du Liban.

Le rôle qu’ils tentaient de donner à leurs armes à la frontière libano-syrienne, après avoir eux-mêmes signé leur transfert à l’État libanais, a été annulé par les efforts diplomatiques du ministre Raji. Après sa rencontre avec son homologue syrien, Asaad al-Shibani, un accord a été conclu pour maintenir des contacts garantissant la souveraineté des deux États et stoppant la détérioration de la situation.

De plus, la diplomatie avait déjà réussi là où les armes avaient échoué, en rapatriant des prisonniers libanais capturés par l’armée israélienne à cause de ces mêmes armes.

Aujourd’hui, cette diplomatie, qui œuvre à désamorcer la tension au sud du Liban, ne devrait inquiéter que les ennemis du pays. Elle ne vise que l’intérêt des Libanais—et en particulier ceux qui ont payé et continuent de payer le prix de ces guerres insensées, menées au profit de l’influence iranienne dans la région au détriment du Liban.

https://www.lebanese-forces.com/2025/03/25/يوسف-رجي-4

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