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Exclusive – Between the Lines of Ortagus: Surrender the Weapons or Destroy the “Party” (Charles Azar)

Amid the ongoing escalation in the Middle East, the discussion about combating Iran’s proxies in the region is no longer confined to American circles but has become an open issue. Morgan Ortagus, Deputy Special Representative of the U.S. President to the Middle East, confirmed in an interview with Fox News that the administration of U.S. President Donald Trump would support Israel in its efforts to destroy Iran’s proxies in Gaza, Lebanon, and Yemen.

In her statements, Ortagus did not merely refer to the Iranian proxies in general but named them specifically, pointing to the Hamas movement in Gaza, “Hezbollah” in Lebanon, and the Houthis in Yemen. These remarks from Washington mark an unprecedented confirmation that what is required is not only the surrender of their weapons but their destruction, reflecting the United States’ determination to end Iran’s influence in the region radically.

The U.S. vision centers on the necessity of eliminating Iranian influence by destroying its proxies, which are the armed groups Tehran controls in various parts of the Middle East. In Gaza, Washington sees the Iran-backed Hamas movement as one of the major threats that must be eradicated to ensure the security of Israel and the overall stability of the region. Similarly, Hezbollah in Lebanon, which has become a parallel force to the Lebanese state and an Iranian tool, poses a direct threat to security in the Middle East, which is considered a threat to U.S. interests.

In Yemen, the U.S. administration seeks to eliminate the Iranian-backed Houthis as part of an effort to halt Iran’s expansion in the Arabian Gulf region. Destroying these proxies aims to eliminate Iran’s influence, which has long threatened the interests of U.S. allies in the region.

Iran, for its part, is fully aware that any escalation will have severe consequences on its strategic interests. This explains why Hezbollah has taken a cautious stance recently, refraining from adopting any military action against Israel despite provocative statements from some of its leaders. If Hezbollah were to launch any military attack, it could lead to a sharp escalation with Israel, with catastrophic consequences and potentially open the door for a comprehensive operation targeting the Iranian Revolutionary Guard and all of its supporters in the region.

Hezbollah is fully aware that any new security breach against Israel would pose an existential threat to it, meaning that Tehran would face unprecedented pressure from the United States and its allies in the region. Therefore, Hezbollah understands that any destabilizing action in the region could lead to the permanent loss of its military and political influence. As a result, it seems that Hezbollah is currently adopting a cautious policy, preferring to refrain from any military actions that could drag Lebanon into a devastating war with Israel, which would conflict with its long-term interests.

Alongside Hezbollah, Iran is handling the situation with great caution. It knows that managing the conflict with the U.S. and its allies in the region requires a delicate balance, and avoiding direct military escalation might be the best option for it at present. A direct confrontation with the U.S. and its allies could lead to catastrophic consequences for Iran’s ability to maintain its influence in the region.


Exclusif– Entre les lignes d’Ortagus : Remettre les armes ou détruire le “Parti” (Charles Azar)

Dans le contexte de l’escalade continue au Moyen-Orient, la question de la lutte contre les proxys de l’Iran dans la région n’est plus un sujet réservé aux cercles américains, mais est devenue une question publique claire. Morgan Ortagus, adjointe du représentant spécial du président américain au Moyen-Orient, a confirmé dans une interview sur Fox News que l’administration du président américain Donald Trump soutiendrait Israël dans ses efforts pour détruire les proxys de l’Iran à Gaza, au Liban et au Yémen.

Dans ses déclarations, Ortagus ne s’est pas contentée de faire référence aux proxys iraniens de manière générale, mais elle les a spécifiquement nommés, en désignant le mouvement Hamas à Gaza, le “Hezbollah” au Liban, et les Houthis au Yémen. Ces remarques en provenance de Washington représentent une confirmation sans précédent que ce qui est exigé n’est pas seulement la remise de leurs armes, mais leur destruction, ce qui reflète la volonté des États-Unis de mettre fin de manière radicale à l’influence de l’Iran dans la région.

La vision américaine repose sur la nécessité d’éliminer l’influence iranienne en détruisant ses proxys, qui sont les groupes armés contrôlés par Téhéran dans diverses parties du Moyen-Orient. À Gaza, Washington considère que le mouvement Hamas, soutenu par l’Iran, est l’une des principales menaces à éradiquer pour garantir la sécurité d’Israël et la stabilité générale de la région. De même, le Hezbollah au Liban, qui est devenu une force parallèle à l’État libanais et un outil de l’Iran, représente une menace directe pour la sécurité au Moyen-Orient, ce qui est considéré comme une menace pour les intérêts américains.

Au Yémen, l’administration américaine cherche à éliminer les Houthis soutenus par l’Iran, dans le cadre d’un effort visant à stopper l’expansion de l’Iran dans la région du Golfe Arabe. La destruction de ces proxys vise à éliminer l’influence de l’Iran, qui menace depuis longtemps les intérêts des alliés des États-Unis dans la région.

De son côté, l’Iran est parfaitement conscient que toute escalade aura des conséquences graves pour ses intérêts stratégiques. Cela explique pourquoi le Hezbollah a adopté une position prudente récemment, s’abstenant d’adopter toute action militaire contre Israël, malgré les déclarations provocatrices de certains de ses dirigeants. Si le Hezbollah devait lancer une attaque militaire, cela pourrait entraîner une escalade sévère avec Israël, avec des conséquences catastrophiques et potentiellement ouvrir la porte à une opération globale visant les Gardiens de la Révolution iraniens et tous leurs soutiens dans la région.

Le Hezbollah est pleinement conscient que toute nouvelle violation de la sécurité contre Israël constituerait une menace existentielle pour lui, ce qui signifie que Téhéran serait confronté à une pression sans précédent de la part des États-Unis et de leurs alliés dans la région. Par conséquent, le Hezbollah comprend que toute action déstabilisante dans la région pourrait entraîner la perte définitive de son influence militaire et politique. Ainsi, il semble que le Hezbollah adopte actuellement une politique de prudence, préférant s’abstenir de toute action militaire qui pourrait entraîner le Liban dans une guerre dévastatrice avec Israël, ce qui contredirait ses intérêts à long terme.

Aux côtés du Hezbollah, l’Iran gère la situation avec une grande prudence. Il sait que gérer le conflit avec les États-Unis et leurs alliés dans la région nécessite un équilibre délicat, et éviter l’escalade militaire directe pourrait être la meilleure option pour lui en ce moment. Un affrontement direct avec les États-Unis et leurs alliés pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour la capacité de l’Iran à maintenir son influence dans la région.

https://www.lebanese-forces.com/2025/03/24/أورتاغوس-6

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