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Today’s Opinion:
24-3-2025
No priority surpasses the state’s monopoly on weapons, and no discussion of any reform clause can take place before implementing the sovereignty clause, which has been obstructed for 35 years. The constitution is clear in its priorities: the gateway to reform is sovereignty, and there can be no reform before sovereignty is achieved.
It was assumed that the faction that destroyed and devastated Lebanon had learned from its three-decade-long experience of death and that, after the latest war, which annihilated both people and infrastructure, it would have taken heed and committed to the authority of the state. However, it has become evident that “what is crooked remains crooked,” and there is no hope in calling upon the deaf. Instead of apologizing to the Lebanese for delaying the establishment of a real state since 1991 and announcing the end of its armed project, it persists in its project of death, fueling division within Lebanon’s societal and political body.
The advocates of this project of death believe that by calling for changes to the electoral law and the abolition of sectarianism, they can evade the termination of their armed project, which has ravaged Lebanon. They think they can stir up political dust to divert attention from their weapons of death. However, they fail to realize that this time, their problem is no longer only with the Lebanese people who seek a project of life but also with the international community, which has decided to put an end to the project of death across the region, starting with its mastermind, Iran, and extending to all its armed factions.
These proponents also assume that, by losing their destructive Iranian-backed military project, they can compensate by eroding Lebanon’s unique identity, undermining its pluralism through numerical democracy, aiming to regain control of the country through demographic dominance rather than weapons.
These proposals are even more dangerous than their Iranian-backed military project. Their danger lies in the eliminationist mindset that governs their thinking, their refusal to grasp Lebanon’s societal nature, and their insistence on dominance and exclusion. What they failed to achieve through arms, they now seek to achieve through numbers, as if they have learned nothing from half a century of failed attempts that only led to death and destruction.
It is truly regrettable that some have not learned from their past attempts to eliminate others in Lebanon—attempts that led only to death, destruction, and ruin. Yet, they persist in the same exclusionary logic. Instead of apologizing for what they have inflicted upon Lebanon and its people, they continue their efforts to keep Lebanon a battlefield. What they could not achieve through weapons, they now seek to impose through demographic means.
To this faction, we say: Your new attempt will fail. Your destructive and displacement-driven project is over for good. You will not be able to compensate through demographic dominance after your military project’s defeat. The weapons will be removed, the projects of death will vanish, and pluralism will be entrenched. Your problem is no longer with a single group, it is with the overwhelming majority of Lebanese people who want Lebanon to be a project of life, far from you and your projects of death.
 
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Opinion d’aujourd’hui : 24-3-2025
Aucune priorité ne dépasse le monopole de l’État sur les armes, et aucune discussion sur une quelconque clause de réforme ne peut avoir lieu avant la mise en œuvre de la clause de souveraineté, qui est entravée depuis 35 ans. La constitution est claire quant à ses priorités : la porte d’entrée vers la réforme est la souveraineté, et il ne peut y avoir de réforme avant que la souveraineté ne soit atteinte.

On aurait pu penser que la faction qui a détruit et ravagé le Liban aurait tiré des leçons de ses trois décennies d’expérience de mort et qu’après la dernière guerre, qui a anéanti à la fois les personnes et les infrastructures, elle aurait pris conscience et se serait engagée à respecter l’autorité de l’État. Cependant, il est devenu évident que « ce qui est tordu reste tordu » et qu’il n’y a aucun espoir d’en appeler aux sourds. Au lieu de s’excuser auprès des Libanais pour avoir retardé l’établissement d’un véritable État depuis 1991 et d’annoncer la fin de son projet armé, elle persiste dans son projet de mort, alimentant les divisions au sein du tissu social et politique libanais.

Les partisans de ce projet de mort croient qu’en appelant à des changements de la loi électorale et à l’abolition du confessionnalisme, ils pourront échapper à la fin de leur projet armé qui a ravagé le Liban. Ils pensent pouvoir soulever un nuage de poussière politique pour détourner l’attention de leurs armes de mort. Cependant, ils ne réalisent pas que cette fois, leur problème n’est plus seulement avec les Libanais qui aspirent à un projet de vie, mais aussi avec la communauté internationale, qui a décidé de mettre fin au projet de mort dans toute la région, en commençant par son instigateur, l’Iran, et en s’étendant à toutes ses factions armées.

Ces partisans supposent également que, en perdant leur projet militaire destructeur soutenu par l’Iran, ils pourront compenser en érodant l’identité unique du Liban, en sapant son pluralisme à travers une démocratie numérique, dans le but de reprendre le contrôle du pays par la domination démographique plutôt que par les armes.

Ces propositions sont encore plus dangereuses que leur projet militaire soutenu par l’Iran. Leur danger réside dans la mentalité éliminationniste qui guide leur pensée, leur refus de comprendre la nature sociétale du Liban, et leur insistance sur la domination et l’exclusion. Ce qu’ils n’ont pas réussi à accomplir par les armes, ils cherchent maintenant à l’imposer par les chiffres, comme s’ils n’avaient rien appris d’un demi-siècle de tentatives ratées qui n’ont conduit qu’à la mort et à la destruction.

Il est vraiment regrettable que certains n’aient pas tiré de leçons de leurs tentatives passées d’éliminer les autres au Liban — des tentatives qui n’ont conduit qu’à la mort, à la destruction et à la ruine. Pourtant, ils persistent dans la même logique d’exclusion. Au lieu de s’excuser pour ce qu’ils ont infligé au Liban et à son peuple, ils continuent leurs efforts pour maintenir le Liban comme champ de bataille. Ce qu’ils n’ont pas pu obtenir par les armes, ils cherchent maintenant à l’imposer par des moyens démographiques.

À cette faction, nous disons : votre nouvelle tentative échouera. Votre projet destructeur et fondé sur le déplacement est terminé pour de bon. Vous ne pourrez pas compenser par une domination démographique après la défaite de votre projet militaire. Les armes disparaîtront, les projets de mort s’évanouiront et le pluralisme sera enraciné. Votre problème n’est plus avec un seul groupe, mais avec l’écrasante majorité du peuple libanais qui veut que le Liban soit un projet de vie, loin de vous et de vos projets de mort.

 

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