Exclusive – “The Party” Involves Lebanon in a Serious Matter (Amin Al-Qoussayfi)
Most observers agree that the clashes that erupted over the past two days on the eastern Lebanese-Syrian border in the Al-Qasr–Al-Qusayr area—between “the Party” and tribal elements affiliated with and protected by it on one side (despite the Party’s attempts to distance itself from the clashes and deny any involvement), and Syrian security forces on the other—are extremely dangerous. This situation threatens to open a new front against Lebanon and the Lebanese state, just as it is attempting, along with the new government and presidency, to stabilize the southern front and fully implement Resolution 1701. Lebanon is under close international and Arab scrutiny to demonstrate its seriousness in this regard.
The Syrian Ministry of Defense announced that it would take all necessary measures to deter and confront this serious escalation by the Lebanese “Party,” while the latter firmly denies any involvement in the incidents at the Lebanese-Syrian border. “The Party” is hiding behind the “tribes” in the Beqaa, in what many see as a naive attempt to replicate the narrative of “local residents” in the South, the Dahiyeh, and other areas in previous incidents.
However, the most critical issue remains the stance of the Lebanese state and its responsible authorities. Immediate action is required to put an end to this lawlessness and prevent Lebanon from sliding into severe and potentially catastrophic dangers. If this reluctance or hesitation regarding the disarmament of “the Party” and all similar armed groups across Lebanese territory continues, there will be no possibility of state-building, reform, or rescue. The presence of weapons outside state control continues to undermine national sovereignty and serves as a shield for corruption and the corrupt.
Political analyst Ali Hamadeh sees the clashes that broke out two days ago in the Al-Qasr–Al-Qusayr area between “the Party” and tribal elements on one side and Syrian security forces on the other as highly dangerous and avoidable. However, the core problem remains the persistence of illegal arms in the hands of “the Party” and the failure to address this issue outside the framework of Lebanese legitimacy.
Additionally, Hamadeh points out on the Lebanese Forces website that these so-called “tribes” are not simply family clans but rather heavily armed groups with firepower comparable to regular armies. This issue also requires urgent attention. It is unacceptable for such groups—many of whom have worked with “the Party” or the Fourth Division under Maher Al-Assad, the brother of ousted President Bashar Al-Assad, in smuggling operations and illicit trade, including arms and other contraband—to remain armed.
Hamadeh stresses that this issue must be addressed. Continued leniency regarding the weapons of “the Party” and all armed groups in Lebanon—whether political factions, tribal militias in northern Beqaa, or forces in Akkar engaged in border smuggling—is unacceptable.
He asserts that Lebanon must either have a single legitimate armed force or cease to exist as a sovereign state. A timeline must be set for resolving the weapons issue, and “the Party” must be summoned to the Presidential Palace and the Prime Minister’s office to place disarmament as the top priority for restoring the state’s full authority over Lebanese territory through its own legitimate forces alone.
Hamadeh warns that coexisting with remnants of illegal weapons—capable of destroying the Lebanese state entirely and dragging Lebanon into cross-border conflicts, regardless of the recent events—is extremely dangerous.
Furthermore, he stresses that arms in the hands of the so-called tribal groups must also be eliminated. This issue is just as serious as “the Party’s” weapons because it entangles Lebanon in conflicts with neighboring Syria. He highlights that these weapons are beyond the capacity of mere families; they belong to organized armed factions. Therefore, this matter must be urgently addressed, no matter the cost.
Exclusif – « Le Parti » implique le Liban dans une affaire grave (Amin Al-Qoussayfi)
La plupart des observateurs s’accordent à dire que les affrontements qui ont éclaté ces deux derniers jours à la frontière orientale entre le Liban et la Syrie, dans la région d’Al-Qasr – Al-Qousseir, entre « le Parti » et des éléments tribaux qui lui sont affiliés et protégés par lui d’un côté (malgré la tentative du Parti de nier toute implication et de se distancier des affrontements), et les forces de sécurité syriennes de l’autre, sont extrêmement préoccupants. Cette situation risque d’ouvrir un nouveau front contre le Liban et son État, alors que ce dernier tente, avec le nouveau gouvernement et la présidence, de stabiliser la frontière sud et de mettre en œuvre pleinement la résolution 1701. Le Liban est soumis à une surveillance internationale et arabe étroite pour prouver son sérieux à cet égard.
Le ministère syrien de la Défense a annoncé qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires pour dissuader et contrer cette escalade grave de la part du « Parti » libanais, tandis que ce dernier dément catégoriquement toute implication dans les incidents à la frontière libano-syrienne. « Le Parti » se cache derrière les « tribus » de la Békaa, dans ce qui semble être, selon de nombreux observateurs, une tentative naïve de reproduire la rhétorique des « habitants locaux » du Sud, de la banlieue sud de Beyrouth et d’autres régions lors d’épisodes précédents.
Cependant, l’enjeu principal reste la position de l’État libanais et de ses autorités compétentes. Il est impératif d’agir rapidement pour mettre fin à cette anarchie et empêcher le Liban de sombrer dans des dangers graves, voire catastrophiques. Si l’hésitation ou l’inaction à l’égard du désarmement du « Parti » et de toutes les autres factions armées à travers le territoire libanais persistent, il ne pourra y avoir ni construction d’un État, ni réforme, ni sauvetage national. La présence d’armes hors du contrôle de l’État continue de saper la souveraineté nationale et sert de couverture à la corruption et aux corrompus.
L’analyste politique Ali Hamadeh considère que les affrontements qui ont éclaté il y a deux jours dans la région d’Al-Qasr – Al-Qousseir entre des éléments du « Parti » et des tribus d’un côté et les forces de sécurité syriennes de l’autre sont extrêmement dangereux et auraient pu être évités. Toutefois, le problème fondamental demeure le maintien des armes illégales entre les mains du « Parti » et l’absence de traitement de cette question en dehors du cadre de la légitimité libanaise.
En outre, Hamadeh souligne, via le site des Forces libanaises, que ces soi-disant « tribus » ne sont pas de simples familles, mais plutôt des groupes lourdement armés disposant d’un arsenal comparable à celui d’armées régulières. Cette question nécessite également une intervention urgente. Il est inacceptable que ces groupes, dont certains ont travaillé avec « le Parti » ou avec la Quatrième Division dirigée par Maher Al-Assad, frère du président déchu Bachar Al-Assad, dans des opérations de contrebande et de commerce illicite d’armes et d’autres produits interdits, restent armés.
Hamadeh insiste sur le fait que cette question doit être traitée. Continuer à tolérer la présence d’armes entre les mains du « Parti » et d’autres groupes armés au Liban—qu’il s’agisse de factions politiques, de milices tribales dans le nord de la Békaa ou de forces à Akkar impliquées dans la contrebande frontalière—est inacceptable.
Il affirme que le Liban doit soit avoir une seule force armée légitime, soit cesser d’exister en tant qu’État souverain. Il est impératif d’établir un calendrier précis pour le règlement de la question des armes et d’appeler « le Parti » au Palais présidentiel et à la Primature afin de placer le désarmement en tête des priorités pour restaurer l’autorité complète de l’État sur l’ensemble du territoire libanais, exclusivement à travers ses forces légitimes.
Hamadeh avertit que la coexistence avec des armes illégales—capables de détruire totalement l’État libanais et d’entraîner le Liban dans des conflits transfrontaliers, indépendamment des récents événements—est extrêmement dangereuse.
En outre, il souligne que les armes détenues par les groupes tribaux doivent également être éliminées. Cette question est tout aussi grave que celle des armes du « Parti », car elle implique le Liban dans des conflits avec son voisin syrien. Il insiste sur le fait que ces armes dépassent les capacités de simples familles ; elles appartiennent à des organisations armées structurées. Par conséquent, cette question doit être traitée en urgence, quel qu’en soit le prix.