“Lebanon Today” Awaits Foreign Visits and Southern Turmoil… Raji from Brussels: “No Excuse Anymore”
The most significant event on the domestic front in the past two days was the arrest by Syrian authorities of the person responsible for the assassination of the founder of the Progressive Socialist Party, Kamal Jumblatt, 48 years after his murder. It was notable that there was a large influx of both official and popular delegations to Moukhtara to mark his assassination anniversary. Meanwhile, in Lebanon today, multiple issues are vying for attention, including the appointment of a new governor for Lebanon’s Central Bank this week, President General Joseph Aoun’s visit to Paris next week, and later, Prime Minister Nawaf Salam’s visit to Saudi Arabia.
Security-wise, tensions have escalated in the south and along the Lebanese-Syrian border, where three Syrian soldiers were killed. Subsequently, artillery fire was reported from Syrian territory towards Lebanese towns, and the internet was cut off in several border villages like Al-Qasr, with residents fleeing to Hermel.
The ongoing situation in southern Lebanon due to Israeli escalation will be fully discussed, according to An-Nahar, at the United Nations Security Council today, Monday, in a closed-door consultation about the latest report from UN Secretary-General António Guterres on the implementation of Resolution 1701, which was circulated to council members on March 11. It is expected that Special Coordinator for Lebanon, Janine Hennis-Plasschaert, and UN Under-Secretary-General for Peacekeeping Operations, Jean-Pierre Lacroix, will provide briefings. This council session follows the recent implementation of a ceasefire between Lebanon and Israel, which is facing significant challenges that may not be fully resolvable under current circumstances.
Turning back to the issue of Lebanon’s Central Bank governorship, sources tell Nidaa al-Watan that the growing mention of Jihad Azour as a candidate stems from a widespread desire in Lebanon and abroad to leverage his extensive experience and position at the International Monetary Fund, along with his extensive international and Arab network. People believe he has the ability to handle this crucial post in the upcoming rescue phase, although this is not based on practical circumstances.
According to those familiar with Azour, despite his constant desire to serve Lebanon from any position, he refocused his efforts on his role at the IMF after the presidential elections, given the importance of regional files under his responsibility. He has never presented himself as a candidate for Lebanon’s Central Bank governorship, which was offered to him twice in the past, and is therefore not concerned with the news or analysis suggesting he is in competition for the post.
Elsewhere, according to An-Nahar, Paris is placing great importance on President Aoun’s working visit to France on March 28 to meet French President Emmanuel Macron, who played a key role in coordinating efforts with Saudi Arabia and the United States to facilitate Aoun’s election in Lebanon. Sources close to Al-Liwaa also clarified that Aoun’s visit to France is his first to a European country and aims to reinforce Lebanon’s deep ties with France and thank it for its support, noting that President Macron has visited Beirut multiple times.
The same sources added that this visit would pave the way for a broader visit by President Aoun to Paris and a support conference scheduled for late spring. It was announced that President Aoun plans to visit countries that supported Lebanon in ending the presidential vacancy, with his tour extending to other countries in the Quintet group after his visit to Saudi Arabia. Al-Liwaa also learned that his visit to France will be brief.
In addition, Minister of Foreign Affairs and Emigrants, Youssef Raji, will represent Lebanon at the ninth conference organized by the European Union today in Brussels to support Syria’s future, titled “Standing with Syria and Addressing Its Needs for a Successful Transition.” Raji is expected to deliver Lebanon’s speech at the opening session and hold meetings with foreign ministers and senior officials on the sidelines. Sources close to Minister Raji told An-Nahar that his speech will carry a clear and direct message regarding the return of Syrian refugees, with practical proposals, going so far as to declare that refugees who violate Lebanese law will no longer be excused. The international community’s delay in facilitating the return of Syrian refugees to their homeland will no longer be acceptable, and such a return has become an obligation, not a mere possibility.
“Liban aujourd’hui” attend les visites extérieures et les tensions au sud… Le ministre Raji depuis Bruxelles : “Il n’y a plus d’excuse maintenant”
L’événement majeur sur la scène intérieure au cours des deux derniers jours a été l’arrestation par les autorités syriennes du responsable du meurtre du fondateur du Parti socialiste progressiste, Kamal Jumblatt, 48 ans après son assassinat. Il a été frappant de voir le grand afflux de délégations populaires et officielles à Moukhtara à l’occasion de l’anniversaire de son assassinat. Quant au Liban aujourd’hui, les dossiers internes s’empilent, le plus important étant la nomination d’un nouveau gouverneur de la Banque du Liban cette semaine, suivie de la visite du président de la République, le général Joseph Aoun, à Paris la semaine prochaine, puis celle du Premier ministre, Nawaf Salam, en Arabie Saoudite.
Sur le plan sécuritaire, la situation militaire s’est tendue au sud et à la frontière libano-syrienne, où trois soldats syriens ont été tués, et des tirs d’artillerie ont été enregistrés depuis le territoire syrien en direction des villages libanais. De plus, l’internet a été coupé dans plusieurs villages frontaliers, comme Al-Qasr, dont les habitants ont rapidement commencé à fuir vers Hermel.
En tout cas, les complications de la situation actuelle dans le sud du Liban, à la suite de l’escalade israélienne, seront exposées dans leurs moindres détails, selon “An-Nahar”, devant le Conseil de sécurité international qui tiendra aujourd’hui une session de consultations fermées sur le dernier rapport du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, concernant la mise en œuvre de la résolution 1701, après sa distribution aux membres du conseil le 11 mars. Il est prévu que la présentation soit faite par la coordinatrice spéciale pour le Liban, Janine Hennis-Plasschaert, et le secrétaire général adjoint pour les opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix. Cette session d’évaluation du conseil survient après la mise en œuvre du cessez-le-feu entre le Liban et Israël, alors que l’application de l’accord fait face à un grand défi à de nombreux niveaux, et il n’est pas encore clair si le conseil pourra le traiter en raison de nombreux facteurs à prendre en compte.
Concernant le dossier du gouverneur de la Banque du Liban, des informations rapportées par “Nada’a al-Watan” révèlent que la montée en puissance du nom de Jihad Azour semble être motivée par un désir, tant au Liban qu’à l’étranger, de tirer parti de ses qualifications et de son expérience étendue, de son poste élevé au Fonds monétaire international et de son réseau de relations arabes et internationales, ainsi que de la conviction de sa capacité à assumer ce poste crucial lors de la prochaine phase de sauvetage, mais cela n’est pas basé sur des éléments concrets. En effet, selon ceux qui le connaissent et qui ont maintenu des contacts avec lui durant cette période, bien qu’il ait toujours eu le désir de servir le Liban sous n’importe quelle fonction, il a concentré ses efforts, depuis la fin des élections présidentielles, sur sa mission au Fonds monétaire international en raison de l’importance des dossiers sous sa responsabilité régionale, qu’il est supposé traiter, dans un contexte de changements rapides dans la région et de leurs répercussions économiques.
Ces mêmes sources ont ajouté qu’Azour ne s’est jamais proposé comme candidat à la gouvernance de la Banque du Liban, un poste qui lui a été offert à deux reprises dans le passé, et qu’il n’est donc pas concerné par toutes les informations et analyses qui le mettent en concurrence avec d’autres candidats.
Dans un autre contexte, selon “An-Nahar”, Paris accorde une grande importance à la visite de travail que le président Aoun effectuera en France le 28 mars pour rencontrer le président français Emmanuel Macron, qui a déployé d’énormes efforts en coordination avec l’Arabie Saoudite et les États-Unis pour faciliter l’élection du président Aoun au Liban. Des sources politiques informées ont indiqué à “Al-Liwaa” que cette visite est la première du président Aoun dans un pays européen. Elle est perçue comme une porte d’entrée vers ces pays et s’inscrit dans un cadre de renforcement des relations entre le Liban et la France, en remerciant la France pour son soutien. Il est bien connu que le président Macron a visité Beyrouth à plusieurs reprises.
Les mêmes informations ont précisé que cette visite pourrait préparer une visite plus large du président Aoun à Paris et une conférence de soutien prévue pour la fin du printemps. Il a été annoncé que le président Aoun souhaite visiter les pays qui ont soutenu le Liban pour mettre fin à la vacance présidentielle, et qu’il poursuivra sa tournée dans les autres pays du groupe de contact après sa visite en Arabie Saoudite. Selon “Al-Liwaa”, sa visite en France sera rapide.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et des émigrés, Joseph Raji, représente le Liban à la neuvième conférence organisée par l’Union européenne aujourd’hui à Bruxelles pour soutenir l’avenir de la Syrie, sous le titre “Soutenir la Syrie et répondre à ses besoins pour une transition réussie”. Il est prévu que M. Raji prononce un discours au nom du Liban lors de la session inaugurale et rencontre des ministres des Affaires étrangères et des hauts responsables en marge de la conférence. Selon des sources proches du ministre Raji, citées par “An-Nahar”, son discours portera un message clair et direct concernant le retour des réfugiés syriens, avec des propositions pratiques allant jusqu’à considérer le réfugié comme un contrevenant à la loi libanaise, et soulignant qu’il n’y a plus d’excuse pour que la communauté internationale tarde à assurer le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Ce retour est désormais impératif, et non seulement possible.