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“Lebanon Today”: Reconstruction Between Cost and Conditions… Dangerous Security Escalation in the South

The behind-the-scenes details of President Joseph Aoun’s visit to Saudi Arabia continue to unfold, particularly regarding the outcomes of bilateral discussions and the firm stance conveyed by Riyadh. Saudi Arabia emphasized that there would be no reconstruction without a functioning state—an unequivocal message.

Amidst domestic momentum toward reconstruction, particularly spearheaded by Speaker Nabih Berri, who met with President Aoun on Friday, two significant security developments emerged. The first was the entry of hundreds of ultra-Orthodox Jews into the outskirts of the town of Houla, specifically to “Qabr al-Abad.” The second was a series of intensive Israeli airstrikes on southern Lebanon, raising concerns about Israel’s continued violation of Lebanese sovereignty and whether diplomatic pressure could curb it.

Meanwhile, the appointment process for key positions has been fully opened, with names circulating and political rivalries surfacing, even within the same factions.

On the electoral front, Interior Minister Ahmed Hajar reaffirmed the commitment to holding municipal elections as scheduled.

Financially: Reconstruction Costs Estimated at $11 Billion

The World Bank has estimated Lebanon’s reconstruction and recovery needs due to the war at approximately $11 billion, according to the Rapid Damage and Needs Assessment (RDNA) report for 2025. This assessment covers damages, losses, and requirements across ten sectors nationwide between October 8, 2023, and December 20, 2024.

The report specifies that $3–5 billion in funding will be required from the public sector, with $1 billion allocated for infrastructure (energy, municipal and public services, transportation, water, sanitation, and irrigation). The private sector will need to contribute $6–8 billion, primarily directed toward housing, trade, industry, and tourism.

The economic cost of the conflict in Lebanon is estimated at approximately $14 billion, with physical damages amounting to $6.8 billion and economic losses—stemming from decreased productivity, lost revenues, and operational costs—reaching $7.2 billion.

A Lebanese source indicated that the financing challenge is a major concern for the government, which is exploring the creation of a “Reconstruction Fund” and potential funding sources.

Political and Security Developments

The upcoming political appointments remain a focal point of interest. According to Nidaa Al-Watan, Brigadier General Khattar Nassereddine is the frontrunner to assume leadership of the General Security Directorate. Although President Aoun initially preferred Brigadier General Mohammad Al-Amin, he was ruled out as he is not from within the directorate, in accordance with an agreement between Aoun and Berri. Brigadier General Fawzi Chamoun faces objections from Hezbollah, while Brigadier General Morshed Suleiman is reportedly opposed by the U.S.

For the Internal Security Forces (ISF), Brigadier General Raed Abdullah is the most likely candidate, though there is hesitation pending an assessment of his ties with former Prime Minister Saad Hariri.

Regarding the governorship of Lebanon’s central bank, potential candidates include Issam Abu Suleiman (backed by the “Kulluna Irada” group), Jihad Azour (who faces no explicit opposition, though some hurdles remain), and Karim Saeed, whose candidacy is also taken seriously.

Escalation in Southern Lebanon

Lebanon is not standing idly by as the Israeli army expands its occupation of additional border areas, creating a buffer zone between 1,000 and 2,000 meters deep. The occupation now extends beyond the five initial positions Israel had held and has spread to six new locations. This development has been documented by UNIFIL and the Lebanese Army, which have compiled a preliminary report detailing Israeli violations of Lebanese sovereignty by land, sea, and air, including attacks on civilians in the south and Beqaa.

According to Asharq Al-Awsat, the continued Israeli occupation of certain areas in southern Lebanon was a key topic in President Aoun’s discussions on the sidelines of the emergency Arab summit in Cairo. Sources revealed that Aoun urged Arab leaders with strong U.S. ties to engage Washington in pressuring Israel to withdraw, citing violations of agreements that established the ceasefire and aimed to implement UN Resolution 1701.

Meanwhile, communication between Beirut and Washington remains active, particularly with the U.S. team overseeing Lebanon affairs. According to sources, contrary to claims of stagnation, these discussions are progressing, and Lebanon expects positive steps from the U.S. to push for a full Israeli withdrawal.

Elections to Proceed as Scheduled

On the electoral front, Nidaa Al-Watan reported that Interior Minister Ahmed Hajar assured President Aoun of the ministry’s readiness to conduct municipal and local elections on time. He also presented a plan for war-damaged villages in the south, confirming that elections will not be postponed, with no exceptions—even for villages in the border strip.


Liban aujourd’hui : La reconstruction entre coût et conditions… Escalade sécuritaire grave au Sud

Les coulisses de la visite du président de la République, le général Joseph Aoun, en Arabie saoudite continuent de se dévoiler, notamment en ce qui concerne les résultats des discussions bilatérales et la position ferme transmise par Riyad. Celle-ci a insisté sur le fait qu’il n’y aura pas de reconstruction sans État, un message clair et concis.

Alors que l’élan interne vers la reconstruction s’intensifie, notamment sous l’impulsion du président Nabih Berri, qui a rencontré le président Aoun vendredi, deux événements sécuritaires marquants ont retenu l’attention : l’entrée de centaines de juifs haredim dans les environs du village de Houla, plus précisément vers « Qabr Al-Abad », et une série de frappes aériennes israéliennes intenses sur le Sud du Liban. Ces développements soulèvent des questions sur les intentions d’Israël et sur la possibilité d’une intervention diplomatique pour freiner cette escalade.

Par ailleurs, le dossier des nominations administratives est ouvert à toutes les spéculations, avec une multiplication des candidatures et des tensions internes, même au sein des mêmes camps politiques.

Élections et finances

Sur le plan électoral, le ministre de l’Intérieur, Ahmad Al-Hajjar, a réaffirmé que les élections municipales auront bien lieu à la date prévue.

Sur le plan financier, la Banque mondiale a estimé que les besoins en reconstruction et en relèvement suite à la guerre au Liban s’élèvent à environ 11 milliards de dollars américains.

Selon des sources diplomatiques contactées par Nidaa Al-Watan, le Liban devra fixer un délai pour le désarmement des factions armées, à l’image de l’accord de Taëf, en référence à l’arsenal du Hezbollah. Ces mêmes sources ont révélé que l’Arabie saoudite a clairement indiqué au président Aoun qu’« il n’y aura pas de reconstruction sans État », soulignant que la communauté internationale insiste pour que les fonds soient exclusivement alloués à l’État libanais.

Détails du rapport de la Banque mondiale

Le rapport d’évaluation rapide des dommages et des besoins au Liban (RDNA 2025) couvre la période du 8 octobre 2023 au 20 décembre 2024 et évalue les pertes dans dix secteurs à travers le pays.
• Besoins de financement :
• Secteur public : 3 à 5 milliards de dollars, dont 1 milliard pour les infrastructures (énergie, services municipaux et publics, transport, eau et assainissement).
• Secteur privé : 6 à 8 milliards de dollars, principalement pour le logement, le commerce, l’industrie et le tourisme.
• Impact économique : 14 milliards de dollars, dont
• 6,8 milliards de dollars de dégâts matériels.
• 7,2 milliards de dollars de pertes économiques dues à la baisse de productivité, aux revenus perdus et aux coûts d’exploitation.

Un haut responsable libanais a indiqué que le coût du financement inquiète le gouvernement, qui cherche à mettre en place un « Fonds de reconstruction » et à identifier les entités susceptibles de contribuer à son financement.

Nominations clés et tensions politiques

Les autres échéances politiques restent à l’ordre du jour, notamment les nominations administratives. Selon Nidaa Al-Watan, le général Khattar Nassereddine serait le favori pour diriger la Sûreté générale, bien que le président Aoun ait initialement préféré le général Mohammad Al-Amin, qui a été écarté en raison d’un accord entre Aoun et Berri exigeant que le poste revienne à un officier issu de la Sûreté générale.

Quant à la direction des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Raed Abdullah semble être le candidat le plus en vue, bien que sa proximité avec Saad Hariri soit encore à évaluer.

Concernant la gouvernance de la Banque du Liban, les candidats en lice sont :
• Issam Abou Sleiman, soutenu par le mouvement « Kulna Irada ».
• Jihad Azour, sans veto majeur, bien que certaines négociations soient encore en cours.
• Karim Saïd, également considéré comme un candidat sérieux.

Sécurité et tensions au Sud

Le Liban officiel ne restera pas les bras croisés face à l’expansion de l’armée israélienne, qui s’étend désormais à de nouvelles zones frontalières, formant une bande d’occupation de 1 000 à 2 000 mètres de profondeur. Cette extension dépasse les cinq points de friction initialement occupés par Israël, avec six nouveaux sites sous contrôle israélien, selon un rapport des forces de la FINUL et de l’armée libanaise recensant les violations israéliennes sur terre, mer et air.

Selon Asharq Al-Awsat, l’occupation israélienne de plusieurs sites dans le Sud du Liban a dominé les discussions du président Aoun lors du sommet arabe du Caire. Il a sollicité les dirigeants arabes entretenant de bonnes relations avec les États-Unis afin qu’ils interviennent pour exiger un retrait israélien complet.

Des sources diplomatiques ont également confirmé que les contacts entre Beyrouth et Washington se poursuivent au plus haut niveau et que des progrès notables sont attendus, malgré les rumeurs sur un éventuel blocage des discussions.

Maintien des élections municipales

Sur le plan électoral, Nidaa Al-Watan rapporte que le ministre de l’Intérieur, Ahmad Al-Hajjar, a confirmé au président Aoun que les élections municipales et locales se tiendront à la date prévue. Un plan a été élaboré pour garantir la tenue du scrutin, y compris dans les villages du Sud dévastés par la guerre, sans aucune exception, y compris pour les localités situées dans la zone frontalière contestée.

https://www.lebanese-forces.com/2025/03/08/إعادة-الإعمار-8

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