Kairouz Highlights Two Issues Concerning Lebanese and Arab Women
Former MP and member of the Executive Board of the Lebanese Forces, Elie Kairouz, issued the following statement:
On International Women’s Day, I would like to reiterate two critical issues affecting Lebanese and Arab women.
First: The issue of child marriage, which constitutes a violation of women’s rights and deprives young girls of their right to a full and safe childhood. Early marriage is defined as marriage before the age of eighteen, which is the internationally recognized age of adulthood.
Second: The issue of marital rape, which contradicts the principles of women’s dignity, personal freedom, and their right to physical and psychological integrity. It has become urgent to amend Articles 503 and 504 of the Penal Code, which pertain to the crime of rape and coercion into sexual intercourse. The legal and ethical problem with these articles is that they only apply to cases of rape outside marriage, implying that using violence, threats, or deception to force a wife into intercourse is a lawful and acceptable act.
Third: On this International Women’s Day, I extend my greetings to Lebanese women across all fields, as well as to Arab women in all Arab societies. I also salute every effort toward renewal in the Arab world aimed at fostering greater human democracy and advancing human and women’s rights.
Kairouz rappelle deux enjeux concernant la femme libanaise et arabe
L’ancien député et membre du comité exécutif des Forces libanaises, Élie Kairouz, a publié la déclaration suivante :
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, je tiens à rappeler deux enjeux importants concernant la femme libanaise et arabe.
Premièrement : La question du mariage précoce des jeunes filles, qui constitue une violation des droits des femmes et une pratique privant les filles de leur droit à une enfance pleine et sécurisée. Le mariage précoce concerne toute union conclue avant l’âge de 18 ans, âge de la majorité reconnu à l’échelle mondiale.
Deuxièmement : La question du viol conjugal, qui va à l’encontre du principe de dignité de la femme, de sa liberté personnelle et de son droit à l’intégrité physique et psychologique. Il devient urgent de modifier les articles 503 et 504 du Code pénal relatifs au crime de viol et à la contrainte à l’acte sexuel, en raison des problématiques juridiques et éthiques qu’ils soulèvent. En effet, ces articles ne s’appliquent qu’au viol commis sur une personne autre que l’épouse, comme si l’usage de la violence, de la menace ou de la tromperie pour contraindre une épouse à l’acte sexuel était un acte légitime et acceptable.
Troisièmement : En cette Journée internationale des droits des femmes, je rends hommage à la femme libanaise dans toutes les sphères de la société. J’adresse également un salut à la femme arabe dans toutes les sociétés du monde arabe, ainsi qu’à toute tentative de renouveau dans cette région en faveur de davantage de démocratie humaniste, de droits humains et de droits des femmes.